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Cinq raisons de visiter le Sénégal

Dans le brouhaha de Dakar ou la brousse plantée de baobabs, sur une plage ou à bord d’une pirogue, mais toujours sous le soleil, le Sénégal séduit par ses ambiances contrastées et ses habitants à la bonne humeur communicative. A découvrir au départ de Montpellier…

Avec l’accueil du sommet Afrique-France en octobre dernier, Montpellier s’est rapprochée durant quelques jours du continent africain. Les échanges croisés entre la jeunesse de France et celle d’Afrique ont permis de travailler aux nouvelles relations - économiques, culturelles et sportives - à mettre en œuvre. Sans oublier le tourisme. Et si vous en profitiez pour visiter le Sénégal, le pays idéal pour une première découverte de l’Afrique de l’ouest ? La preuve par cinq…  

Pour s’étonner dans le brouhaha de Dakar 

Un méli-mélo qui mêle les bâtiments hérités du passé colonial et les constructions modernes… Dakar est le symbole de cette Afrique en plein mouvement, brouillonne et bruyante mais terriblement attachante. Ici, la cathédrale Notre-Dame-des-Victoires coiffée de coupoles byzantines répond à la Grande Mosquée dominée par son minaret de 67 m ; la blanche architecture du Palais de la République occupé par le président contraste avec le joli bâtiment du marché Kermel, haut lieu de la trépidante vie locale. Ces derniers années, l’offre culturelle s’est enrichie de quelques joyaux : la maison du poète et ancien président Léopold Sédar Senghor transformée en musée, ou le monument de la Renaissance, gigantesque statue de 52 mètres qui figure un homme aux muscles saillants portant sous ses bras une femme et un enfant, comme le symbole d’une Afrique qui regarde vers l’avenir et se réinvente. Pour preuve les nombreuses galeries d’art qui ont investi la capitale depuis quelques années, faisant de Dakar la plus arty des villes africaines.  

Pour s’émouvoir sur l’île de Gorée 

A un quart d’heure de Dakar, on rejoint l’île de Gorée en bateau. Difficile de ne pas succomber au charme de sa petite anse et de sa plage cerclée de restaurants. Pour un peu, on pourrait la croire méditerranéenne, avec ses ruelles sableuses, ses bâtiments aux tons pastel noyés par les bougainvillées, ses vieilles maisons aux toits de tuiles et aux sols en tomettes. Découverte en 1444, elle a souvent changé de mains. Portugais, Hollandais, Anglais et Français se sont longtemps disputé son emplacement stratégique. Pour le pire car Gorée fut un haut lieu de l’esclavage. Passé la découverte de l’église Saint-Charles-Borromée et du musée de la Femme, l’émotion étreint les visiteurs qui découvrent la Maison des esclaves. Durant trois siècles, elle a vu transiter des millions d’Africains, déportés vers les Caraïbes et le Nouveau Monde. Les guides font revivre la terrible période avec moult détails. On en ressort bouleversé…     
 

Pour voler dans les traces de l’Aéropostale

Voilà un étrange estuaire. Avant de mêler ses eaux teintées de sable à celles de l’océan, le fleuve Sénégal a décidé de faire un bout de chemin avec l’Atlantique. C’est à 180 kilomètres au nord de Dakar, à la frontière du Sahara et de l’Afrique noire, que Saint-Louis est sortie de terre dès le XVIIème siècle. On accède à l’île qui abrite le quartier historique par le pont Faidherbe tout de fer. Première capitale du pays, la ville a conservé de nombreux immeubles aux façades ocre décorées de balcons ouvragés et vit toujours dans le souvenir des pilotes de l’Aéropostale, Mermoz ou Saint-Exupéry. Les oiseaux se sont également entichés de la région. Bien avant les touristes, ils ont compris qu’il faisait bon passer l’hiver au Sénégal, en particulier sur la Langue de Barbarie, une mince bande de terre échouée entre le fleuve et l’océan. On approche les sternes, les goélands et les pélicans qui s’ébrouent dans les hautes herbes à bord d’une pirogue, pour mieux les observer sans les déranger. 

 

Pour prendre le soleil au bord de l’Atlantique

Sueurs froides garanties sur la route qui mène à la Petite Côte, à une bonne heure de route de Dakar. Entre les mobylettes pétaradantes, les taxis brousses (ces vieilles Peugeot transportant jusqu’à 7 personnes !), les bus bariolés pleins à craquer et les camions qui croulent sous les sacs de céréales, le voyage est épique… Les plus pressés, ou les moins aventuriers, préféreront le ruban de bitume de l’autoroute qui file jusqu’à Mbour et plus loin Saly, la station balnéaire de la côte. Les hôtels, restaurants et boutiques de souvenirs se partagent la jolie plage de sable, pour des vacances les pieds dans l’eau. On bronze donc, et on s’amuse dans les rouleaux de l’Atlantique ; on pêche aussi, de l’espadon ou du merlin, lors de vibrantes sorties en mer. Quand le soleil épuise, on file taquiner la petite balle sur les parcours de golf, on prend le frais à l’ombre des étranges palmiers de la forêt de Bandia ou on visite le pittoresque village de pêcheurs de Popenguine

 

Pour goûter aux saveurs de l’Afrique 

Au sud de Saly, l’Afrique reprend ses droits dans la brousse hérissée de gigantesques baobabs, là où se niche le village de Fadiouth. C’est à bord d’une embarcation creusée dans le tronc d’un fromager que l’on découvre son cimetière marin, aménagé sur une étrange île artificielle formée d’un gigantesque amas de coquillages. Tout autour, des petites cases pointues émergent des eaux : des greniers sur pilotis, pour protéger le blé de la convoitise des rongeurs… De retour dans le village, l’Afrique du système D, de la chaleur et de la bonne humeur, fait chavirer les cœurs. Dans les ruelles sablées, des femmes en boubou broient le mil en discutant bruyamment ; et sur la devanture de leurs échoppes, les commerçants ont inscrit Printemps ou Fnac ! En fin de journée, le village voisin de Joal vibre au rythme des pirogues colorées qui rentrent de la pêche. Depuis 500 ans, le rite est immuable : les porteurs transportent les paniers chargés de poissons sur leurs têtes, avant que des femmes ne les vident directement sur la plage…

Comment on y va ? Avec Royal Air Maroc, qui propose des vols pour Dakar via son hub de Casablanca (jusqu’à 4 vols par semaine entre Montpellier et Casablanca dès le mois de janvier). 
 

 

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