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Espagne, le match Madrid/Séville

La canicule désormais derrière nous, l’Espagne est idéale pour profiter des derniers rayons de soleil avant l’hiver. Entre la dynamique Madrid et la pétillante Séville, difficile de choisir. A moins de combiner les deux en une semaine…

1 - Visiter les décors des plus célèbres séries

L’Espagne est devenue la terre promise des grandes séries. Marcher sur les traces du Professeur (Casa de Papel) ou Jon Snow (Game of Thrones), c’est explorer les grandes villes ibériques de manière originale. Mais gare aux erreurs ! La façade du Conseil supérieur de recherches scientifiques de Madrid n’a jamais été autant admirée depuis que la Casa de Papel en a fait le décor de la Fabrique nationale de la monnaie. Quant au complexe Nuevos Ministerios, il devient la Banque d’Espagne dans la série. De là, on explore le cœur historique de la capitale. Paradis des aficionados du shopping, la calle (rue) Gran Via condense les styles architecturaux du XXème siècle, du néoclassique à l’art nouveau. A l’une des extrémités, le Palais Royal se visite. De l’autre côté, le néogothique Palais de Cibeles (l’Hôtel de ville) éblouit de sa blancheur retrouvée… 

A Séville, on préfère les aventures épiques de Game of Thrones. Chef-d’œuvre de l’architecture mudéjare (mélange de gothique et d’art musulman), le Palais de l’Alcazar est incontournable. Les salles richement décorées et les jardins plantés d’orangers figurent le royaume de Dorne dans la série. C’est le point de départ idéal pour découvrir les monuments du cœur de ville. A deux pas du palais, on pénètre dans la cathédrale gothique pour admirer le tombeau de Christophe Colomb et le gigantesque retable décoré de 1500 sculptures. La tour de la Giralda qui la domine, un ancien minaret aux riches arabesques, rappelle que le lieu accueillait auparavant une mosquée. 

 

2 - Découvrir les nouveaux quartiers à la mode

Pour prendre le pouls de l’Espagne, il faut oser se perdre dans les vieux quartiers en pleine mutation. Enroulé autour du marché San Anton (idéal pour une pause déjeuner), Chueca est devenu l’épicentre gay de Madrid tout en conservant sa ferveur populaire. En journée, c’est l’endroit idéal pour un intermède shopping ; par exemple du côté de Calle de Augusto Figueroa réputée pour ses magasins de chaussures. La nuit tombée, les restaurants et bars s’embrasent jusqu’à plus soif. De son côté, l’ex quartier de migrants de Malasana (où est née la movida) s’impose comme le cœur de la culture alternative. Les magasins de stylistes et les restaurants « branchés » partagent les trottoirs avec des boutiques d’un autre temps et des bistrots vintage.

Séville n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de faire la fête. La promenade dans l’ancien quartier juif de Santa Cruz aux maisons blanchies à la chaux est nonchalante. En fin de journée, les bars installent leurs tables dans les rues et le quartier s’emballe. D’autant qu’ici, l’été dure parfois jusqu’au mois de novembre ! De l’autre côté du Guadalquivir, l’ex-quartier des toreros et des écoles de flamenco de Triana a conservé ses maisons populaires et ses ateliers de céramistes. Mais il est devenu le repère des oiseaux de nuit qui mettent le feu aux bars installés Calle Betis, le long du fleuve. Cette année, la biennale de flamenco (du 8 septembre au 1er octobre) va encore faire monter la température !

 

3 – Goûter aux spécialités locales

Madrid peut être dégustée sous forme de tapas, de produits fins créatifs et même d’étoiles Michelin. En témoigne le chic restaurant DiverXo (trois étoiles) chef David Munoz. Mais la capitale est avant tout le repaire des patatas bravas (pommes de terre arrosées d‘une sauce rouge), du cocido madrilène (pot au feu) et du jambon pata negra. A déguster à La Casa del jamon iberico, une institution du quartier de Malasana fondée en 1919 ; ou dans le marché couvert de San Miguel transformé en paradis gourmet, à deux pasde la Plaza Mayor. Tout autour, dans les ruelles du Barrio de las Letras (le quartier des lettres), les cafés aux murs pavés d’azulejos n’attendent que la fin du jour pour rejouer une perpétuelle movida. 

Séville préfère mélanger le chaud et le froid. Le migas qui mêle de la mie de pain et de l’ail est particulièrement populaire. Autres valeurs sûres : la paella et la queue de taureau servie en sauce (à la manière d’un ragoût). Sans oublier le gaspacho, la fameuse soupe froide de légumes (tomates, poivrons, concombres…) typique d’Andalousie. Adresse mythique du cœur historique, El Riconcillio accueille ses clients depuis 1670 dans un décor de bois et d’azulejos rehaussé de jambons fumés. Le Salmorejo (sorte de gaspacho épais) est excellent ! Plus discret, Corral del Agua (dans le quartier de Santa Cruz) sert une délicieuse cuisine dans son patio dégoulinant de verdure.

 

4 - Refaire le match au stade

A quelques semaines de la Coupe du monde de football, les amateurs de ballon ne manqueront pas d’assister à un match ou simplement visiter les coulisses des plus célèbres stades espagnols. Le Real ou l’Atlético ? A Madrid, il faut choisir son camp. Dans le quartier de la Castellana hérissé de gratte-ciel, le stade Santiago Bernabeu du Real Madrid (le champion d’Europe en titre) se visite comme une cathédrale ! On y découvre les lieux emblématiques de l’enceinte construite en 1947, des vestiaires aux sièges ergonomiques (et chauffés !) des joueurs, au bord de la pelouse. Au nord-est, le Wanda Metropolitano de l’Atlético Madrid a été inauguré en 2017 où joue à nouveau Antoine Griezmann.

Séville voit également double. Si le Bétis comble les spécialistes, c’est d’abord le FC Séville qui fait sensation. Vainqueur de la ligue Europa (l’autre coupe d’Europe) en 2020, son stade Ramon-Sanchez-Pizjuan est un monument, au même titre que les arènes. Il a même accueilli le légendaire France-Allemagne de la Coupe du monde de 1982 ! A combiner avec la découverte de la Place d’Espagne située à quelques centaines de mètres. Décor du film L’Attaque des clones (Star Wars), elle est encore plus belle au coucher de soleil, lorsque ses pavillons de céramiques hérités de l’exposition hispano-américaine de 1929 s’embrasent. Tout autour, le vaste parc Maria Luisa égayé de fontaines gazouillantes permet de reprendre son souffle.  

 

Comment on y va ? Avec Transavia, qui propose deux vols par semaine pour Madrid dès le 30 octobre, et deux par semaine pour Séville, toute l’année.

 

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