11.09.2024
Grèce, un été en terres olympiques
Ciel bleu et soleil, vieilles pierres et cuisine gourmande… En cette année olympique, le cocktail se déguste forcément en Grèce. Du nord aux îles, nous vous proposons quatre escapades dans le pays des Dieux.
1 - Se cultiver à Athènes
De l’Acropole aux musées - classiques ou modernes -, la capitale est idéale pour un long week-end « arty ».
Impossible de visiter Athènes sans remonter le temps ! Avec ses temples, colonnes, chapiteaux corinthiens et péristyles, l’Acropole hypnotise les touristes. Pour éviter la foule et les fortes chaleurs, grimpez au sommet de la colline tôt le matin, avant de prendre le frais dans le Musée de l’Acropole où l’on admire les pièces mises à l’abri de la pollution : une partie de la frise des Grandes Panathénées ou les Cariatides du temple de l’Erechthéion. Le Parlement grec vaut également un coup d’œil, pour admirer les soldats de la garde vêtus d’une jupette blanche et de souliers garnis de pompons ! Mais Athènes n’est pas figée dans le passé. Les amateurs d’architecture et de culture pousseront les portes de la Fondation Goulandris pour admirer les œuvres de Picasso, Matisse… et Soulages. Autre temple de la culture contemporaine, le Stavros Niarchos Foundation Cultural éblouit par ses lignes épurées. Conçu par l’architecte Renzo Piano (à qui l’on doit le Centre Pompidou, à Paris), le bâtiment abrite l’opéra et la bibliothèque nationale. Du sommet, la vue à 360° file jusqu’à la mer et donne envie de prendre le large…
La bonne idée : en cette année olympique, il faut faire un détour par le Panathenaic Stadium. Construit en 1896 pour les premiers Jeux de l’ère moderne, en plein centre-ville, il étire ses blancs gradins de marbre à l’infini.
2 – Se mettre au vert dans le nord
Autour de Thessalonique, les paysages se teintent de vert et les monastères orthodoxes prennent leurs aises.
Comptez cinq heures de train pour rejoindre Thessalonique, la grande métropole du nord. Ici, les belles histoires – véridiques ou légendaires - guident le voyageur : celles du roi conquérant Alexandre le Grand et celles de Zeus, le plus célèbre des dieux grecs qui aurait vécu de l’autre côté de la baie, sur le Mont Olympe devenu le paradis des randonneurs. A Thessalonique, pas d’Acropole et de temples à visiter mais 57 églises orthodoxes qui rappellent que la ville fut la seconde cité de l’empire byzantin. Entre Orient dans les vieux quartiers aux maisons typiques des Balkans et Occident sur la promenade de bord de mer aux allures de Croisette, le charme agit. Pour en savoir davantage sur la culture orthodoxe, on peut également explorer l’incroyable site des Météores. Sur d’étranges pitons de grès dominant la plaine de Thessalie, des monastères construits il y a plus de 500 ans s’accrochent à la roche. Des passerelles étroites et des volées de marches conduisent aux sommets. Là-haut, entre les chapelles décorées de fresques et les réfectoires d’un autre âge, c’est presque Byzance…
La bonne idée : près de Thessalonique, le mont Athos surplombe la mer Egée. Cette « montagne sacrée » abrite une vingtaine de monastères accrochés aux falaises que l’on découvre lors d’une croisière depuis le petit port d’Ouranopolis.
3 – Prendre le large dans les Cyclades
Au cœur de la mer Egée, l’archipel grec se décline en bleu et blanc ; un véritable cliché !
Depuis le Pirée (le port d’Athènes) le va-et-vient des ferries filant vers les îles des Cyclades est incessant. Mykonos n’est qu’à quelques heures de navigation ; « une leçon d’harmonie » disait Le Corbusier en découvrant ses maisons cubiques arrondies par les couches de chaux et ses chapelles à bulbe. Depuis que la jet-set s’est entichée de l’île, elle vibre jour et nuit. Et pourtant, le charme agit : il y a le port, ses barques colorées et son église toutes ronde saturée d’encens ; le quartier de Little Venise et ses bars romantiques ou encore les moulins à vent sifflant sur les collines. Sans oublier les plages aux noms évocateurs, comme Super Paradise ! Autre escale très (trop ?) fréquentée, Santorin bouleverse par ses paysages tourmentés. Certains prétendent que l’île - un volcan éteint qui s’est écroulé dans la mer - serait la fameuse Atlantis. Sur les hautes falaises sombres qui surgissent des eaux, les blanches maisons et les coupoles bleues de Fira éblouissent. Depuis quelques années, la capitale de poche s’est fait voler la vedette par le village troglodyte d’Oia. Il est vrai que son décor de maisons blanches suspendues aux falaises est tout simplement divin !
La bonne idée : on compte environ 250 îles dans les Cyclades, dont seulement 24 sont habitées. Parmi elles, Paros ou Amorgos dont le monastère blanc accroché à la montagne et le port servirent de décor au film Le Grand Bleu.
4 – Goûter aux délices de la Crète
Haut-lieu du tourisme balnéaire, la plus grande île grecque est également le paradis des sportifs et des épicuriens.
Au cœur de la mer Egée, la Crète est à la Grèce ce qu’est la Corse pour la France : une île à la personnalité bien trempée, souvent insolente mais toujours attachante. On y vient pour étaler sa serviette sur les longues plages de sable baignées d’eaux cristallines. Mais ici, pas question de bronzer idiot ! Partout, en particulier sur la côte nord, villes et sites historiques ajoutent une bonne dose de culture. On combine l’exploration de la capitale Héraklion avec la découverte des ruines de Knossos, capitale du roi Minos il y a 3500 ans et théâtre de la légende du Minotaure, d’Icare et du fil d’Ariane. Les villes de La Canée et Réthymnon jouent une partition plus bigarrée. Port aux façades colorées, églises dodues et minarets effilés, ruelles animées et promenade bordée de palmiers… leur ambiance oscille entre Venise et Istanbul, rappelant les influences mêlées de l’île. Pour une ambiance plus « trendy », direction le délicieux port d’Agios Nikolaos. Avec ses restaurants où l’on teste le fameux régime crétois pour se régaler sans (trop) prendre de poids et ses bars de nuit pour faire la fête, on dit du village qu’il est le « Saint-Tropez » local. A vous de juger !
La bonne idée : la Crète est un paradis pour les sportifs, qui pourront randonner dans les montagnes sauvages culminant à 2500 m, explorer le haut-plateau du Lassithi ou descendre en raft les gorges de Samaria.
Réserver un vol pour la Grèce : Transavia propose des vols directs au départ de Montpellier jusqu’au 2 novembre, pour Athènes (mardi ou mercredi et samedi) et Héraklion (lundi et vendredi).
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