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Japon, un voyage zen et high-tech

Facilement accessible depuis Montpellier grâce aux vols d’Air France en correspondance à Paris/Roissy, l’Empire du soleil levant vient de rouvrir ses portes aux touristes. C’est le moment d’y aller !

Pourquoi il faut y aller ?

Il fut un temps ou l’American Dream guidait les envies de voyages. Aujourd’hui, c’est le Japon qui fait rêver la jeune génération. A coups de mangas sur-vitaminés et de gadgets improbables mais aussi avec son mystérieux art de vivre et sa culture unique qui le rendent délicieusement exotique, le pays s’est inscrit dans l’air du temps. Et jadis réfractaire au tourisme, il s’est peu à peu ouvert aux visiteurs, traduisant en anglais les menus de ses restaurants et les panneaux indicateurs des routes (incompréhensibles en alphabet japonais !) pour permettre au plus grand nombre de l’explorer. Avec le Covid, le Japon s’était cloisonné durant deux ans, fermant ses frontières aux touristes étrangers. Il vient enfin de les rouvrir même si, sur place, il convient de respecter les règles sanitaires. En correspondance avec ses quatre vols par jour depuis Montpellier, Air France propose deux lignes depuis Paris/Roissy, pour Tokyo et Osaka. Et si vous en profitiez pour découvrir l’Empire du soleil levant ?  

Comment apprivoiser Tokyo ?

Ici, la silhouette androgyne d’un ado aux cheveux hirsutes ; plus loin une femme en kimono qui « glisse » dans la rue. Bienvenue à Tokyo ! Il faut au moins trois jours pour apprivoiser cette tentaculaire mégapole de 40 millions d’habitants, méli-mélo d’immeubles balafré d’autoroutes surélevées et d’atmosphères décalées. Depuis le 53ème étage de la Mori Tower qui domine le quartier à la mode de Roppongi où se mêlent bars et discothèques, la ville semble interminable. Le soir venu, les enseignes lumineuses et les boutiques de luxe installées dans d’audacieux gratte-ciels du quartier de Ginza attirent les badauds comme les papillons de nuit. La jeunesse extravagante préfère tournoyer autour de Shibuya, gigantesque carrefour piéton devenu un cliché japonais et le haut lieu des gadgets… Elle s’y croise en un ballet huilé, sans se bousculer. Question de respect ! Quel contraste avec la sérénité du temple Senso-Ji, îlot hors du temps échoué dans un océan de modernité. Passé l’énorme lanterne de la Porte du Tonnerre, une allée bordée de lanternes en papier et de boutiques vendant kimonos et gâteaux à la pâte de haricots conduit au lieu sacré. Fascinant !  

On fait quoi à Kyoto ?  

Derrière les fenêtres du Shinkansen (le TGV japonais), la silhouette du Mont Fuji annonce les Alpes japonaises, terres du saké et des élevages de vers à soie. Avant que Kyoto ne se dévoile, à seulement deux heures de train de Tokyo. L’ancienne capitale construite selon les règles du Feng Shui aime faire le grand écart. Ce soir, les karaokés du quartier moderne de Shijo résonneront à plein poumons. Dans le quartier de Gion, c’est une autre ville aux ruelles pavées et maisonnettes en bois qui se dévoile. Elles abritent des « maisons de thé » où la dégustation est accompagnée d’un cérémonial précis ; elles cachent aussi de rares geishas. Elles seraient encore une centaine à perpétuer les arts ancestraux. Avec elles ressurgissent les images d’un Japon ancestral, symbolisé par les temples bouddhistes et shintoïstes, plus de 2000 à Kyoto dit-on ! Accroché aux flancs d’une colline, celui de Kiyomizu-dera impressionne avec son enfilade de pagodes et son bestiaire de pierres. Pourtant, il se fait voler la vedette par le Pavillon d’Or. Planté dans un parc « zen », le délicat bâtiment se mire dans les eaux tranquilles d’un lac ; une vraie carte postale ! 

 

Où s’immerger dans la culture japonaise ?

Aux portes de Kyoto, Nara fut la première capitale du Japon au VIIIème siècle ; en témoignent ses vieux quartiers aux maisons en bois et son vaste parc peuplé de daims, considérés comme des trésors nationaux. Ce poumon vert est émaillé de pagodes, sanctuaires shintoïstes et temples bouddhistes empreints de sérénité ; en particulier l’incontournable Todai-ji, gigantesque structure en bois abritant un immense bouddha de bronze. Plus loin, à deux heures de route, le Mont Koya propose une autre immersion dans la culture japonaise. Haute de 900 mètres, la montagne appartient à la « secte » bouddhiste Shingon depuis l’an 774. Une centaine de temples et plusieurs monastères s’étagent sur ses pentes. Ils hébergent les visiteurs pour une expérience unique : dîner d’algues et tofu (pâte de soja), bain public en plein air (les fameux « onsen »), nuit sur un tatami… Le réveil est matinal, pour une promenade au milieu d’une forêt de cèdres centenaires qui cachent une nécropole géante (200 000 stèles d’empereurs, samouraïs et gens ordinaires) et un temple scintillant de 11 000 lanternes. Chut, l’heure est à la méditation ! 

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