Alerte grève du contrôle aerien

En raison d'un mouvement social du contrôle aérien, d'importantes perturbations sont à prévoir à compter de ce jeudi 25 avril au matin jusqu'au vendredi 26 avril au matin. Nous invitons les voyageurs à se rapprocher de leur compagnie. 

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L’Afrique du nord, en version insolite

Entre Maroc et Algérie, 7 destinations sont accessibles directement au départ de Montpellier. Plutôt que de marcher dans les traces des touristes, nous vous proposons de les découvrir différemment…

Plus de 200 000 passagers ont décollé de l’Aéroport Montpellier Méditerranée en 2017 pour découvrir les charmes de l’Afrique du nord. Dopé par Air Arabia et Royal Air Maroc, le Maroc affiche d’insolentes performances, avec cinq destinations : Casablanca, Marrakech, Nador et Fès, auxquelles il faut ajouter cet été une nouveauté : Oujda (au nord du royaume chérifien) desservie par ASL Airlines. Vers l’Algérie, les voyageurs peuvent choisir entre Air Algérie pour voler vers Alger et Oran, et Air France qui propose des vols directs pour la capitale algérienne depuis l’hiver dernier. Et pourquoi ne pas en profiter pour aller voir encore plus loin ? Depuis Casablanca, Royal Air Maroc propose des correspondances vers Ouarzazate (aux portes du Sahara) ou Dakhla, haut lieu du kite-surf sur la côte atlantique. A Fès, vous pourrez continuer votre voyage vers la ville impériale de Meknès ou vers Errachidia avec Air Arabia. Enfin, Air Algérie assure des correspondances à Alger, pour Constantine ou Annaba.  Autant de destinations qui s’apprécient de manière traditionnelle, mais aussi en mode insolite. Suivez le guide… 

 

Marrakech, sous toutes les coutures

Si la balade dans la médina reste incontournable, on choisira la bicyclette pour explorer le quartier du Guéliz. Depuis le Cop 22 en novembre 2016, Marrakech s’est équipée de vélos en libre-service, les Medina Bike. En route ! Premier quartier construit à l’extérieur des remparts à partir de 1913, Guéliz s’apprécie pour son patrimoine art-déco et moderniste. Le Théâtre Palace est désormais classé, tout comme le Grand Café de la Poste dont la terrasse constitue une étape trendy. Autres incontournables : la Villa Bel Air aux faux airs de chalet normand, le café de l’Atlas aux allures de paquebot, et bien sûr le Jardin Majorelle, ancienne propriété d’Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé. A deux pas, le couturier a désormais son musée (www.museeyslmarrakech.com) où l’on découvre dessins, vêtements et accessoires. A combiner avec le nouveau musée contemporain MACMA. Un Marrakech bien différent des images d’Epinal, assurément dans l’air du temps.  

 

Casablanca, du shopping à la plage

Des villas somptueuses enfouies sous une végétation luxuriante; une corniche élégante, avec son enfilade de palmiers; et un centre commercial gigantesque digne de Dubaï qui aligne les boutiques de luxe (www.moroccomall.ma). Non, vous n’êtes pas à Los Angeles, mais à Casablanca, dans le quartier d’Anfa. Dans les années 30, son aérodrome était la première escale sur la route des Amériques pour Mermoz et Saint-Exupéry. C’est aujourd’hui le Beverly Hills du Maroc. A une heure par l’autoroute, El Jadida dévoile une autre ambiance… En débarquant dans celle qui s’appelait Mazagan lorsqu’elle était portugaise, le maréchal Lyautey la qualifia de « Deauville marocaine ». Recluse dans son enceinte, protégée par un fort, la ville propose une délicieuse parenthèse. El Jadida a un autre atout : ses chevaux de race barbe. A l’entrée de la ville, un hippodrome et un haras témoignent de la place privilégiée de l’animal, célébré en août lors d’un festival.

 

 

Fès, balades gourmandes 

A 65 kilomètres de Fès, la petite ville d’Ifrane culmine à 1650 m d’altitude, dans le massif du Moyen-Atlas. Les sources et les lacs abondent dans cette région verdoyante, et les chalets aux toits pentus évoquent étonnamment la Suisse ! Voilà l’occasion de prendre le frais, avec une jolie randonnée au milieu des forêts de cèdres qui tapissent les montagnes. La balade ouvre immanquablement l’appétit. Cà tombe bien : Fès n’est pas qu’une envoûtante cité, avec sa médina du 9ème siècle. C’est aussi l’un des berceaux de la cuisine marocaine. Tajines, pastillas et couscous… les plats les plus succulents se dégustent sans modération. Mieux, on peut s’initier aux délices locaux dans l’école de cuisine de Fès (www.palaisamani.com/fez-cooking-school). Tout commence par un plongeon dans le souk en compagnie du chef pour choisir les meilleurs ingrédients, avant de les mettre en musique lors d’un atelier, dans le Palais d’Amani. Tout simplement exquis ! 

 

Nador, explorations sauvages et colorées

Si Nador, entre Méditerranée et Rif, propose une vraie tranche de vie marocaine, elle est aussi la porte d’entrée d’une région à la nature préservée. Une voiture de location, et vous voilà à la découverte d’un littoral sauvage. Le Cap des Trois Fourches est à portée de volant (25 km). Il cache des criques désertes et de petits douars (villages), comme Tibouda ou Kahf Dounia. Des filets qui sèchent, des barques qui se dodelinent dans l’attente d’aller taquiner la dorade ou l’espadon…  le décor évoque le Maroc traditionnel. On pourra aussi explorer la lagune de Marchica, vaste réserve écologique. Les plus audacieux rouleront 200 km vers l’ouest pour découvrir Chefchaouen. Lapis-lazuli, azur, cobalt ou Majorelle: toute la palette des bleus s’étale dans les ruelles du village, perché dans les montagnes du Rif. Les habitants eurent l’idée de tout badigeonner pour attirer les visiteurs, il y a une vingtaine d’années. Opération réussie ! 

 

Oujda, retour aux sources… 

Oujda est déjà une originalité en soi. A l’extrémité orientale du royaume, la ville est oubliée des circuits touristiques. Voilà l’assurance de découvrir une authentique cité marocaine qui mélange les influences berbères, andalouses et ottomanes. Les contreforts du Rif Oriental se prêtent à de jolies escapades, dans des paysages plantés de palmiers et d’eucalyptus, de mimosas et de lilas. Les petites montagnes de Beni Snassen dissimulent des villages tranquilles où les visiteurs sont accueillis avec bienveillance. Elles sont aussi le témoin privilégié des civilisations passées. Comme l’oasis de Sidi Yahya qui abrite les tombes de plusieurs saints ; ou les grottes de la région (Rafess, Guenfouda). On a même découvert des silex et pointes taillées dans certaines d’entres elles, autant de témoignages de l’âge de pierre, avant l’arrivée des Romains dans la région.  

 

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