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Prolongez l’été en Grèce

Soleil encore chaud et cuisine gourmande, vieilles pierres et nouveaux lieux trendy… le cocktail de l’automne se déguste en Grèce. A Athènes ou sur l’île de Crète, le pays des Dieux dévoile deux facettes de ses charmes.

 

Athènes, en version classique

A Athènes, on imagine que tout n’est que colonnes, chapiteaux corinthiens et péristyles. Cette plongée dans l’Antiquité est, bien sûr, un passage obligé. Longtemps, la foule des touristes agglutinés au pied de l’Acropole décourageait. Cette année, même si les visiteurs sont de retour, la colline rocheuse qui domine Athènes est plus sereine. On en profite pour admirer sans se presser ses beautés héritées de l’époque de Périclès : le temple d’Athéna, le théâtre de Dionysos et les marbres du Parthénon qui veille sur la ville depuis 2500 ans. Les amateurs ne manqueront pas d’y ajouter le Musée de l’Acropole, écrin de béton qui impose sa post-modernité brute au vieil Athènes. Un parterre transparent permet d’admirer le quartier antique dégagé lors de la construction et au 3ème étage, on admire de près les pièces mises à l’abri de la pollution : une partie de la frise des Grandes Panathénées (l’autre, que les Athéniens réclament à cor et à cri, se trouve au British Museum de Londres !) ou les Cariatides du temple de l’Erechthéion. La carte postale ne saurait-être parfaite sans un passage devant le Parlement pour admirer les soldats de la garde vêtus d’une jupette blanche et de souliers garnis de pompons, avant de pousser jusqu’au Panathenaic Stadium construit en 1896 pour les premiers jeux Olympiques de l’ère moderne.  

 

Bien plus que des vieilles pierres

Athènes est bien plus qu’un champ de ruines archéologiques. Débonnaire et bonne vivante, la ville se découvre facilement à pied.  A l’abri de l’Acropole, le vieux quartier de Plaka – un village dans la ville - adore le fouillis. Dans le labyrinthe grouillant d’escaliers et de maisons de pierres livrées aux géraniums, les boutiques et les tavernes s’explorent dans les traces des chats errants. La « philoxenia », l’hospitalité grecque, est une tradition. Au détour d’une ruelle, vous trouverez toujours un Athénien prêt à vous remettre dans le bon chemin, à vous conseiller le quartier dans l’air du temps :  Monastiraki et son marché aux puces qui longe l’ancienne Agora, ou Gazi. Enroulé autour d’une usine à gaz reconvertie en centre culturel (Technopolis), c’est le rendez-vous de la jeunesse branchée. Après les années de crise économique, sa résilience est visible partout, aux terrasses des cafés et sur les graffitis des immeubles qui racontent l’énergie frondeuse du peuple grec. Partout, une ribambelle de nouveaux lieux revitalise la capitale. Nos préférés : la Fondation Goulandris dédiée à l’art contemporain dont les murs se parent d’œuvres de Picasso, Matisse… et Soulages ; mais aussi le Stavros Niarchos Foundation Cultural Center. Le bâtiment moderne aux lignes épurées, conçu par Renzo Piano, abrite l’opéra et la bibliothèque nationale. Au sommet, la vue à 360° depuis le Light House invite à prendre le large. Vers la Crète ?

 

 

Les belles histoires de la Crète 

« Heureux l’homme à qui il a été donné de naviguer dans la mer égéenne » peut-on lire dans Zorba le Grec. Dans les années 60, le film avec Anthony Quinn, adapté du roman de Nikos Kazantzakis, a fait davantage pour la Crète que n’importe quelle campagne de publicité ! Aujourd’hui, on vient y prendre le soleil sur ses longues plages de sable baignées d’eaux cristallines et se ressourcer. Sur la côte nord de l’île, villes historiques et villages de charme se relaient sans se faire concurrence. A la capitale Héraklion, on ajoute la découverte de Knossos, à une poignée de kilomètres. La légende du Minotaure et du fil d’Ariane donne du sens à la découverte des ruines qui témoignent de la puissance du rois Minos, il y a 3500 ans… Partout en Crète, ces légendes ajoutent du piment aux visites. Egayé de restaurants et bars de nuit, le délicieux port d’Agios Nikolaos a des faux airs « Saint Trop’ ». La baie d’Elounda affiche une ambiance romantique quand les villes de La Canée et Réthymnon jouent une partition plus bigarrée. Port vénitien aux façades colorées, église dodue et minaret effilé, ruelles animées et promenade bordée de palmiers… leur ambiance oscille entre Venise et Istanbul, rappelant les influences mêlées de l’île aux confins de l’Orient et de l’Occident. Mais les restaurants - où l’on teste le fameux régime crétois - rappellent qu’ici, on est bien en Grèce !  Mezedes (l’équivalent des tapas) et salade gorgée de tomates, poivrons, olives et feta ; tzaziki (yaourt, concombre, ail) et souvlaki (brochette de viande) … On se régale sans (trop) prendre de poids !    

 

L’âme crétoise dans les terres

Côté terres aussi, la Crète aime mêler les ambiances. Il est vrai que l’île est suffisamment vaste (260 kms de long !) pour alterner les paysages. A ses criques et plages répondent des montagnes sauvages qui culminent à 2500 m. Les traditions paysannes servent de fil d’Ariane à un voyage placé sous le signe de l’authenticité et du bien-être, entre randonnée et yoga, méditation et balades botaniques. Les routes bordées de lauriers roses serpentent d’abord à travers une mer d’oliviers. Puis ce sont les vignobles, qui ondulent à perte de vue. On pourrait se croire en Toscane si l’on n’était toisé par de puissants sommets rocailleux, si des villages assoupis, d’antiques fermes en pierres sèches et des églises byzantines ne décoraient le paysage ; comme la Panagia Kera qui protège les plus belles fresques de l’île. A l’ouest de la Crète, les gorges de Samaria font le bonheur des amateurs de trek ou de raft. Plus tranquille, le haut plateau fertile du Lassithi, serti dans un cirque de hautes montagnes, fait le show avec ses moulins d’un autre âge. Une poignée de bourgs habités de tavernes veillent sur des vergers et des champs de citrouilles ; des cascades de bougainvillées, jasmins et chèvrefeuilles, des bouquets de myrtes et coquelicots, colorent les paysages. Et puis il y a ces arbres magnifiques : chênes verts, caroubiers, platanes géants… On en revient ragaillardi ! 

 

Comment on va en Grèce ? Avec Transavia, qui vole deux fois par semaine vers Athènes et Héraklion, en Crète. Les prix démarrent respectivement à 60 et 70 € l’aller simple. www.transavia.com  

 

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