11.09.2024
Quatre questions à Air Algérie
Pour fêter les 20 ans de présence de la compagnie à Montpellier, Fatiha Gaouaou, responsable de la promotion pour le sud de la France, répond à nos questions.
Quelle est l’histoire d’Air Algérie à Montpellier ?
Air Algérie a décollé pour la première fois au départ de Montpellier en juin 2004, il y a tout juste vingt ans. A l’époque, les responsables de l’aéroport avaient manifesté leur volonté de relier les deux rives de la Méditerranée par un vol direct. Après une étude de marché, nous avons pu constater qu’il existait une demande importante, liée à la forte communauté algérienne présente à Montpellier mais également plus largement dans toutes les villes de la région, Perpignan, Narbonne et Béziers à l’ouest, Nîmes et Arles à l’est, et aux binationaux installés dans la région. Il faut également y ajouter les nombreux étudiants algériens qui étudient dans le Languedoc. Et n’oublions pas que Montpellier a tissé des liens culturels et économiques étroits avec l’Algérie, symbolisés par le jumelage avec la ville de Tlemcen.
Quelle est votre offre au départ de l’aéroport ?
Montpellier est un aéroport à taille humaine, pratique avec des infrastructures modernes et performantes, ce qui nous permet de proposer un excellent service aux passagers. Avec les équipes de l’aéroport, Air Algérie a progressivement développé son offre. Au démarrage, nous volions uniquement de juin à septembre. Aujourd’hui, nous proposons trois vols par semaine pour Alger et trois pour Oran, toute l’année. Cela nous permet de satisfaire la forte demande des familles pendant les vacances scolaires, en particulier durant l’été, mais également d’assurer des relations entre les deux rives de la Méditerranée même durant l’hiver, une offre notamment appréciée par les voyageurs d’affaires. D’année en année, le trafic progresse régulièrement. En 2024, nous espérons transporter environ 50 000 passagers au départ et à l’arrivée de Montpellier, un record !
Quelle est votre politique en termes de prix et services ?
Air Algérie dispose d’une flotte de 56 avions, composée d’Airbus et Boeing. Selon la saison et en fonction de la demande, nous utilisons des appareils de taille différente au départ de Montpellier. Pour accompagner sa croissance, la compagnie a commandé une quinzaine d’avions, qui seront livrés à partir de 2025. A bord, nous proposons une classe économique et une classe affaires, avec un service de restauration adapté à l’horaire du vol. Par ailleurs, le bagage cabine de 10 kg est inclus. C’est un réel avantage concurrentiel face aux transporteurs low-cost qui le font payer. Concernant les bagages en soute (23 kg), notre politique commerciale varie selon le tarif choisi. Par ailleurs, les passagers peuvent embarquer un second bagage en soute pour un supplément de 40 € si réservé 48 heures avant le départ (80 € le jour du voyage). A noter que, cet été, Air Algérie a lancé une offre Osra avec 30% de réduction aux familles (deux parents et au moins un enfant), valable jusqu’au 30 septembre. Soit un prix d’appel de 198 € l’A/R par personne, avec un bagage en soute inclus.
Comment envisagez-vous votre avenir à Montpellier ?
Nous sommes ravis de notre présence à Montpellier. Nos six vols par semaine affichent un taux de remplissage d’environ 80% à l’année, et sont complets durant l’été. Il n’est pas prévu à court terme d’augmenter cette offre mais nous pourrions y réfléchir à l’avenir en fonction de la demande, d’autant que le trafic en transit se développe. L’aéroport d’Alger compte pami les plus performants d’Afrique, avec des correspondances optimisées en Algérie mais également vers de nombreux pays africains et européens. Dans le sud de l’Algérie par exemple, les connexions pour Tamanrasset et Djanet permettent d’explorer le désert du Sahara, l’un des plus beaux du monde affirment les spécialistes, avec un avantage : les Français qui voyagent via un tour opérateur n’ont pas besoin d’obtenir un visa avant le départ. Il est délivré sur place, à l’arrivée. Les correspondances vers Dakar, Abidjan, Bamako, Ouagadougou, Le Cairesont également performantes. Elles permettent de voler facilement vers l’Afrique, sans passer par Paris.
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