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Sicile, passions italiennes

L’île italienne s’adapte à tous : amateurs d’histoire, férus de paysages grandioses, épicuriens gourmands ou simplement amateurs de farniente…

 

Phéniciens, Grecs, Romains, Arabes et Normands se sont succédés en Sicile durant 4000 ans, laissant derrière eux des trésors architecturaux et façonnant une terre mosaïque. Parfois baroque, souvent aventurière et toujours romantique, elle répond à toutes les envies, qu’on l’explore en familles, en amoureux ou entre amis. Mais attention : l’île est grande, 300 kilomètres de long ; soit trois fois la Corse ! Il faudra donc faire des choix à défaut de pouvoir admirer tous ses trésors…  

 

Pour les passionnés – dans la chaleur de Palerme

Au nord de l’île, dans la capitale Palerme, monuments, façades et églises campent un véritable décor de théâtre. Pour autant, la capitale n’est pas figée dans le passé. Bien au contraire ! Tout autour de la Quattro Canti, la place principale à l’élégante harmonie, décorée de fontaines et statues, ou à l’ombre du cossu Palais des Normands qui abrite désormais le Parlement, les rues animées résonnent d’une gouaille toute sicilienne. On y parle de politique, on y refait le match de la « Squadra Azzura ».  Et si le vin est de la partie - comme le Marsala, le plus prestigieux (et costaud !) nectar de Sicile - les conversations deviennent passionnées ! Il est vrai que les Siciliens sont un peu comme leur volcan, l’Etna : chauds et obstinés, mais tellement charmeurs… Quand le soleil tape trop fort, on prend le frais et on admire les mosaïques byzantines de l’église Sainte-Marie de l’Amiral, où on file explorer le chic Palais Gangi, là ou Visconti tourna la scène de bal de son chef d’oeuvre « Le Guépard », en rêvant d’un costume à queue de pie ou d’une robe à crinoline… 

 

Pour les épicuriens – déjeuner en montagne

Aux portes de Palerme, la cathédrale arabo-normande de Monreale (XIIème siècle) mêle les influences, entre cloître enchanteur, mosaïques byzantines et jardins orientaux. Selon la légende, les femmes qui trempent les doigts dans ses fontaines rajeunissent. Voilà qui justifie une visite… Quand le tumulte étouffe, on file prendre le frais dans les montagnes (elles couvrent les 4/5èmes de l’île) pour de longues randonnées entre amis. Morcelée par des murets de pierres, la campagne est austère et fière de prime abord, attachante dès que l’on prend le temps de s’arrêter dans les villes (comme Corleone qui a donné son nom au héros du film Le Parrain) ou les villages, par exemple Geraci Siculo.  A l’ombre des terrasses, on partage une cuisine métissée : espadon pêché dans le détroit de Messine, viandes relevées de sauce piquantes, pâtisseries (comme la cassata) à base de pâte d’amande héritées des Arabes et granita, ce mélange de glace pilée et de sirop ; idéal pour étancher la soif.

 

Pour les aventuriers - Sur les pentes de l’Etna 

La Sicile propose une leçon d’histoire moins ennuyeuse que sur un banc d’école ! A Ségeste et Sélinonte, les cités rivales situées à l’ouest de l’île, Troyens et Phocéens ont laissé derrière eux des théâtres grecs et des temples doriques. Grignotées par les herbes, ceinturées de montagnes plantées de vignes et d’oliviers, les ruines font le bonheur des enfants, qui crapahutent en se prenant pour Indiana Jones. En filant sur la côte sud, on rejoint Agrigente. Elle a eu plus de chance ! De sa période grecque, la cité a hérité de sept temples, encore bien conservés. En fin de journée, le soleil rasant qui illumine le Temple de la Concorde vaut tous les sons et lumières ! Pour le feu d’artifice, direction l’Etna. Du haut de ses 3350 m, le volcan veille sur les trésors siciliens, généralement avec bienveillance, parfois avec colère. Car les éruptions sont fréquentes. La route qui mène au cratère de celui que l’on surnomme la « Forge de Vulcain » s’enroule d’abord autour de montagnes luxuriantes, traverse des villages construits en pierres volcaniques, jusqu’au refuge de Sapienza, à 1900 m. Déjà, le décor n’est plus que succession d’éboulis et de pierres noires. Pour le grand frisson, des excursions en 4X4 conduisent les visiteurs au-delà de 3000 m. Les odeurs de souffre taquinent les narines, des fumerolles s’échappent des entrailles de la terre ; la puissance du volcan bouleverse…   

 

 

Pour les amoureux - J’aimerais tant voir Syracuse… et Taormine !

Il faut longer les côtes en dentelle qui plongent dans la Méditerranée, contourner les criques et les ravines, pour rejoindre Syracuse, tout à l’est de la Sicile. De Cicéron qui la qualifiait de « plus belle des cités grecques » à Maupassant, elle en a fait rêver plus d’un ; et même Yves Montant qui l’a chanté. Des barques dans un port, quelques fontaines, les ruines d’un temple et d’un amphithéâtre romain… on ne se lasse pas d’arpenter ses ruelles qui descendent vers la mer, d’admirer les façades baroques. Dans cette Sicile forte en croyances, l’excursion jusqu’aux villages de Modica et Noto est indispensable. Plusieurs fois détruits par des tremblements de terre, ils ont été reconstruits pierre par pierre. Dans les églises qui croulent sous les angelots, on brûle un cierge en faisant le vœu que Dame Nature soit plus bienveillante. Rien ne vaut pourtant Taormine pour faire chavirer les cœurs. Accrochée à une falaise dominant la mer, noyée sous les fleurs, livrée aux boutiques de céramiques, la cité aux riches palais et aux églises apprêtées incarne à elle seule la beauté de la Sicile. Depuis les gradins du théâtre gréco-romain, la vue sur la mer - avec l’Etna pour horizon – offre un joli bouquet final… 

 

Comment on va en Sicilie ? Avec Transavia, qui relie Montpellier à Palerme deux fois par semaine (lundi et vendredi), jusqu’à la fin du mois d’octobre. www.transavia.com    

 

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