Qu’est ce que le « self-connecting » ?

Pour voyager au départ de Montpellier, il y a bien sûr les lignes directes vers la France, l’Europe et l’Afrique du nord. Mais dès lors que vous souhaitez voler plus loin, il faut transiter via un autre aéroport et changer d’avion. Les compagnies traditionnelles ont développé des « hubs* » qui permettent de faciliter les correspondances, à l’instar d’Air France à Roissy ou de KLM à Amsterdam. Le principe ? Un seul billet, des bagages enregistrés jusqu’à votre destination finale pour un meilleur confort et, en cas de retard de l’un des vols, la garantie d’être « protégé » gratuitement sur le vol suivant par le transporteur. Mais l’arrivée des low cost (en Europe et désormais pour les vols longs courriers), le développement des moteurs de réservation sur internet, et les habitudes de consommation, modifient depuis quelques années la donne. Il est désormais possible de construire soi-même son trajet en mixant différentes compagnies traditionnelles ou low-cost afin de dénicher de meilleurs tarifs, ce que les professionnels appellent le « self connecting ».  

Comment çà marche ?

Pour assembler les vols de deux transporteurs différents, comme une compagnie traditionnelle et un transporteur low cost, il vous faudra faire deux requêtes sur un moteur de recherche, tel que celui de l’Aéroport de Montpellier. Par exemple, si vous souhaitez aller à San Francisco via Londres, il faut effectuer une première recherche pour le vol Montpellier-Londres, puis une seconde pour le trajet Londres-San Francisco.  Certains transporteurs low cost ont également développé des partenariats afin de faciliter les réservations, comme Easyjet avec son nouveau service Worldwide qui permet de combiner un de ses vols avec celui de compagnies longs courriers, par exemple un Montpellier-Londres-Gatwick puis un Londres-New York avec Norwegian.

Quelles précautions faut-il prendre ? 

Il convient d’être attentif aux horaires des vols lors de la réservation, en prévoyant suffisamment de temps entre les deux vols, à savoir 3 heures raisonnablement. Au-delà des impondérables, par exemple le retard du premier vol, il vous faudra en effet peut-être changer de terminal pour votre correspondance. Deux compagnies différentes, c’est la possibilité d’un meilleur prix mais c’est aussi quelques contraintes. À l’arrivée dans votre aéroport de transit, il vous faudra récupérer vos bagages, passer éventuellement les contrôles d’immigration, puis réenregistrer vos bagages et refranchir les filtres de sûreté. Sachez enfin qu’en cas de correspondance ratée, vous n’avez aucun recours. Pensez donc à souscrire une assurance spécifique lors de la réservation,  qui inclut parfois la prise en charge d’un nouveau billet, sous conditions. À signaler que certains aéroports mettent en place de nouveaux services, à l’image de Londres-Gatwick qui a lancé Gatwick Connect. Ce service gratuit permet d’imprimer une carte d’embarquement sur place si besoin, de s’assurer que les bagages sont bien enregistrés sur le vol en correspondance… Pratique ! 

Quels vols au départ de Montpellier ?

De manière générale, nous conseillons d’étudier les offres de destinations au départ des aéroports connectés à Montpellier, avant de trouver un vol direct pour rejoindre l’aéroport concerné. 
Nous avons tout de même déniché quelques possibilités de voyages « self connecting », une liste qui n’est pas exhaustive, loin de là ! Envie de culture nippone ? Osez le Japon en transitant par l’Allemagne. Le nouveau vol Montpellier-Munich de Volotea permet ensuite de rejoindre Tokyo en voyageant sur Lufthansa. Vous arriverez au terminal 1 de Munich, pour redécoller du terminal 2. L’énergie des Etats-Unis vous attire ? Rejoignez New York ou Los Angeles sans vous ruiner. D’abord avec le Montpellier-Londres-Gatwick d’Easyjet (arrivée au terminal Nord), puis à bord du vol Londres-New York ou Los Angeles  (décollage du terminal Sud) de la compagnie low cost Norwegian, qui révolutionne depuis deux ans les vols transatlantiques avec ses petits prix. Les deux terminaux sont connectés par un monorail. Vous préférez bronzer à l’ombre des palmiers ? La Guadeloupe vous ouvre les bras ! Empruntez d’abord La Navette d’Air France jusqu’à Orly Ouest. De là, il ne faut que quelques minutes de marche pour rejoindre le terminal Sud d’où décolle les avions de Level, nouvelle filiale à bas prix de British Airways qui vole pour les Antilles depuis quelques semaines. N’oubliez pas votre crème solaire !          

*hub = plateforme de correspondance

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