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Escapades natures

Quatre étapes pour découvrir Fès et ses environs

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La ville du Maroc est accessible durant tout l’hiver avec le vol direct d’Air Arabia depuis Montpellier. Entre patrimoine historique et paysages sauvages, elle est idéale pour une escapade dépaysante. 

1 - Trois époques et trois villes en une

Des minarets de la vieille cité aux marchands de la ville blanche.

Abstraction faite des paraboles installées sur les toits, le Moyen-Age n’est jamais très loin lorsqu’on déambule dans les ruelles de Fès. Pour une vue plongeante sur la plus fascinante des villes impériales marocaines, rien ne vaut une escapade jusqu’au tombeau des Mérinides, une dynastie d’origine berbère qui a marqué la ville de son empreinte. De là, la noria de minarets qui surplombe les trois quartiers historiques de Fès impressionne. Fès el-Bali est l’ancienne ville, la plus impressionnante avec ses palais plus ou moins décatis, ses mosquées aux murs tapissés de mosaïques et ses medersas (écoles coraniques) secrètes, qui comptent parmi les plus beaux monuments du Maroc. Plus loin, Fès el-Djedid est la « ville blanche », le royaume des marchands de tapis et des charmeurs de serpents. Et enfin, on devine la ville moderne. Soit huit siècles d’architecture et près de 800 mosquées ! Il faut se laisser guider par son instinct sans avoir peur de se perdre dans le dédale des ruelles, pour découvrir tous ces trésors. Parmi nos préférés, il y a la mosquée Qaraouiyne au toit couvert de tuiles vernissées, qui émerge au milieu des maisons agglutinées. Et pour mieux sentir vibrer Fès, il faut impérativement grimper sur une terrasse qui surplombe la porte Bab Boujloud, richement décorée de céramiques, bleues d’un côté, vertes de l’autre. Elles s’enflamment au coucher du soleil. 

2 - Dans les ruelles de la médina

Un labyrinthe de ruelles et des souks colorés à l’infini

Au-delà de la porte Bab Boujloud s’ouvre la bouillonnante médina classée au patrimoine de l’Unesco, avec ses milliers de marchands et artisans qui proposent une authentique tranche de vie marocaine. C’est parfois un peu l’aventure, entre les ânes chargés de marchandises et les mobylettes pétaradantes qui filent sans se soucier des passants. Dans cet écheveau de ruelles, les tentations sont grandes. Ici, un tisserand caché au fond d’une cour intérieure ; plus loin, un rémouleur penché sur une meule. Ils partagent l’espace avec une ribambelle de boutiques pour touristes qui vendent objets en bois et plats en céramique. Partout, les bâtiments éblouissent, comme cette médersa aux riches dentelles de stucs et de bois. Les souks se succèdent, aux épices ou aux tapis, forts en couleurs et odeurs. Deux fours à pain et une ferronnerie du XIIIème siècle plus tard, une odeur pestilentielle agresse le visiteur. Elle vient des bassins du quartier des tanneurs, pareils aux énormes alvéoles d’une ruche. Des feuilles de menthe calées sous les narines permettent de supporter les effluves et d’approcher les ouvriers, immergés jusqu’aux cuisses dans les bains de tannins. Ils piétinent les peaux sans relâche, comme il y a 500 ans. Elles seront ensuite imprégnées d’une pigmentation colorée avant d’être séchées sur l’herbe. Tout est naturel, même le bassin rempli de fientes de pigeons destiné à ramollir les cuirs !       

3 – Voyage dans le temps aux portes de Fès

A une heure de route, on découvre les beautés de Meknès et Volubilis

Fès est belle, mais parfois étouffante. Alors il faut oser sortir de ses murs et filer jusqu’à Meknès, à une heure de route. La ville vit dans l’ombre de son illustre voisine, avec une certaine nostalgie de sa gloire passée. Son destin est lié à celui de Moulai Ismail, pour le meilleur et parfois le pire. Réputé pour sa tyrannie et son harem aux 500 femmes, ce sultan qui admirait Louis XIV fit de Meknès la capitale du royaume à la fin du XVIIème siècle. Il en reste des remparts percés de portes monumentales que les artisans ont décorées de zelliges, un mausolée bâti à sa gloire et un haras aux dimensions géantes qui témoigne de sa mégalomanie. Pour remonter encore le temps, il faut filer toujours plus loin. A une trentaine de kilomètres de Meknès, cachée au milieu des oliveraies, voilà maintenant Volubilis, cité romaine abandonnée au Xième siècle et en partie détruite par un tremblement de terre au XVIIIème siècle. Un ciel bleu azur accentue la beauté tragique de ce Pompéi local, qui compta jusqu’à 20 000 habitants. L’arc de triomphe à la silhouette altière semble désespérément attendre une escouade de chars tirés par de fiers chevaux ; les mosaïques au sol, comme celles de la maison d’Orphée dont il ne reste que quelques ruines, témoignent de l’opulence passée. Ce décor figé vaut à Volubilis d’être classée au patrimoine mondial de l’Unesco.         

 

4 – Mise au vert dans la région d’Azrou

Randonnée dans les forêts de cèdres et de chênes

Il peut faire chaud, et même très chaud, à Fès ! Mais la fraîcheur n’est pas loin, à 80 kilomètres au sud, dans la région de la ville d’Azrou. Là, dans ces sommets du moyen Atlas qui culminent à 1700 mètres d’altitude, il arrive même qu’il neige. Alors l’anorak et le bonnet sont de rigueur durant l’hiver. Tout autour de la ville qui dépareille avec ses maisons aux toits de tuiles rouges, on marche jusqu’à plus soif sur les chemins de randonnée, dans les pas d’un guide chevronné. Les montagnes sont tapissées de forêts de cèdres et de chênes verts qui filent à l’infini, simplement dérangées par les vents qui font bruisser les branches ; et les paysages sont parfumés par les odeurs de sève. Les troncs des cèdres millénaires sont parfois gigantesques et il faut jusqu’à cinq personnes qui se tiennent par la main pour en faire le tour.  Bien loin des décors habituels du Maroc, on pourrait se croire dans le Jura, si ce n’était la présence de papillons multicolores et surtout, de singes macaques. Ils écorchent les arbres pour récupérer la sève, mettant en péril ce patrimoine naturel ; escortent parfois bruyamment les marcheurs en sautant de branches en branches. Eté comme hiver, le rituel est immuable : la balade se termine par un thé à la menthe brûlant, dégusté sous une tente blottie dans les plis des montagnes, sous le regard de quelques troupeaux de moutons.    

 

Réserver un vol pas cher pour Fès : avec Air Arabia, qui propose cinq vols par semaine (tous les jours, sauf lundi et samedi) entre Montpellier  et la ville marocaine durant tout l’hiver.

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