Quatre raisons de passer un week-end à Londres
Reliée quotidiennement à l’aéroport de Montpellier-Méditerranée, la capitale anglaise se réinvente en permanence. Entre nouveaux musées, expériences inédites et célébrations, il est temps de la (re)découvrir…
1 - Prendre de la hauteur
C’est depuis les airs que les villes sont les plus belles. Londres n’échappe pas à la règle et pour ceux qui veulent s’envoyer en l’air, la capitale dispose de plusieurs spots incontournables. En version ludique, on fait un tour à bord de London Eye. Inaugurée pour l’an 2000, cette grande roue qui borde la Tamise fait désormais partie du paysage londonien. De son sommet à 135 mètres, la vue plongeante sur les monuments iconiques de la capitale, de Big Ben toute proche à l’abbaye de Westminster, impressionne.
Toujours sur la rive sud de la Tamise, à quelques minutes de marche, The Shard propose un panorama encore plus vertigineux. Imaginé par l’architecte Renzo Piano, ce gratte-ciel construit en 2012 bat tous les records : pour sa forme effilée comme un éclat de verre et pour sa hauteur de 310 mètres, ce qui en fait la plus haute tour d’Europe occidentale (mais moins que notre Tour Eiffel !). Les plus fortunés séjourneront dans le chic hôtel Shangri-La installé à mi-hauteur ; les autres grimperont à l’observatoire aménagé au sommet, pour une vue infinie à 360°. De là-haut, même les gratte-ciels du quartier de la City, de l’autre côté de la Tamise, semblent minuscules.
Les Londoniens ont vite fait de donner un surnom à ces fantasques géants de verre qui étouffent les vieux immeubles victoriens et redessinent Londres : the « Gherkin » (le cornichon) ou the « Cheese grater » (la râpe à fromage). Pour en prendre plein la vue, il faut grimper au sommet du « walkie-talkie ». Au 35ème étage, un vaste jardin suspendu (le Sky Garden) propose un exquis panorama, idéal à l’heure du tea time ou du coucher de soleil. L’accès est gratuit, mais la réservation obligatoire
2 - Remonter le temps
Si Londres construit toujours plus haut, il est également de bon ton de remonter le temps en filant à Greenwich, dans la banlieue de la capitale. Le lieu est connu pour son fameux méridien, la ligne imaginaire (dont on a fêté les 150 ans en 2024) qui sert de référence à la planète, notamment pour les fuseaux horaires et le système GPS. Ce choix est largement lié à l’histoire de la ville et de son port.
Ce voyage dans le temps est encore plus amusant à bord d’un bateau. Il commence au pied de la Tour de Londres, l’ancienne forteresse royale, passe sous le fameux pont de Tower Bridge, l’un des monuments iconiques de la ville, puis longe les docks désormais réhabilités et transformés en lofts pour richissimes traders. Les époques défilent au fur et à mesure que le bateau remonte la Tamise : d’abord les gratte-ciels du quartier d’affaires de Canary Wharf, lové dans une boucle du fleuve et qui fait désormais de l’ombre à la City, puis les monuments de la cité de Greenwich qui a vu naître de nombreux rois et reines de la famille des Tudor.
Les amateurs de vieilles histoires se passionneront avec le Royal Observatory dont on fête les 350 ans, et le National Maritime Museum pour tout savoir de la Royal Navy. On peut aussi y découvrir des objets du Titanic. Ceux qui préfèrent le troisième millénaire feront un détour par l’02 Arena. Construit pour le passage à l’an 2000, l’ex Dôme du Millénaire, au toit tout blanc et retenu par des câbles suspendus, a été reconverti en salle de concerts et lieu touristique, avec boutiques et restaurants. Il a même servi de décor à la scène d’ouverture du James Bond « Le monde ne suffit pas ».
3 – Se cultiver sans limite
Londres ne manque pas de ressorts pour séduire les amateurs de culture. Sur les rives de la Tamise, installé dans une ancienne usine électrique à deux pas du London Bridge, la Tate Modern (musée d’art contemporain) présente 45 œuvres de Picasso, jusqu’au 12 avril 2026. Autre exposition temporaire exceptionnelle à la Tate Britain, pour fêter les 250 ans de Turner. Elle met en scène le peintre britannique et sa rivalité avec John Constable (27 novembre au 12 avril 2026), qui ont tous deux figé les paysages anglais sur la toile.
Les amateurs d’art pourront également découvrir plusieurs nouveaux musées. Dans le quartier branché de Shoreditch (à l’est de Londres), le Museum of Shakespeare ouvre ses portes en 2026. Il se concentre sur la culture londonienne au XVIème siècle et sur la vie et les inspirations de l’auteur. A combiner avec la visite du Shakespeare Globe Theater, où furent jouées de nombreuses pièces du dramaturge. Le théâtre a été reconstruit à l’identique, non loin de son emplacement originel sur la rive sud de la Tamise.
Autre nouveauté avec l’extension du Victoria and Albert Museum. Aménagé sur le site des JO de Londres en 2012, le V&A East Storehouse met en scène les réserves (mobiliers, costumes, céramiques…) du plus grand musée au monde d’art appliqués et décoratifs. Il accueille également le David Bowie Centre où sont présentés objets et archives du chanteur, dont on commémorera les dix ans de la mort en 2026.
Enfin, la culture se fait festive dans les théâtres du quartier de West End, haut-lieu des comédies musicales. Pas besoin de parler couramment anglais car de nombreux spectacles racontent des histoires connues, toujours en musique : Mamma Mia (avec les tubes d’Abba), Les Misérables ou le Roi Lion déjà vus en France, mais aussi Moulin Rouge (adaptation sur-vitaminée du film avec Nicole Kidman), Tina (chansons de Tina Turner) ou Retour vers le futur. Bon spectacle !
4 – Marcher dans les traces de la monarchie
Le 21 avril 2026, Londres célébrera le centenaire de la naissance de la Reine Elizabeth II. A cette occasion, un jardin commémoratif sera créé au cœur de Regent's Park, l’un des parcs royaux de la capitale. En parallèle, la King’s Gallery du palais de Buckingham accueillera la plus grande exposition jamais consacrée au style vestimentaire de la défunte souveraine (200 pièces et vêtements), du printemps à l’automne 2026. D’ici là, on profite d’un voyage à Londres pour découvrir les lieux iconiques de la monarchie.
On commence par un détour à la Tour de Londres, forteresse médiévale qui servit de résidence royale puis de prison, où sont exposés les joyaux de la couronne - dont le plus gros diamant du monde (530 carats) - surveillés par des gardes vêtus comme à l’époque d’Henri VIII ! Le Tower Bridge, le plus célèbre pont de Londres, est à portée de marche ; tout comme le quartier de la City qui mêle gratte-ciels de verre, vieux bâtiments victoriens et ruelles médiévales. Dans ce décor incroyable, la cathédrale Saint-Paul trône en reine. C’est dans sa nef, étincelante de mosaïques, que Diana dit oui au Prince Charles, en 1981.
Plus à l’ouest, les monuments du Londres royal sont devenus légendaires. Big Ben toise du haut de ses 98 mètres la fastueuse façade néo-gothique du Parlement et l’Abbaye de Westminster, où Kate Middleton a dit oui au Prince William, le 29 avril 2011. En un millénaire, elle a également accueilli 40 couronnements, de Guillaume le Conquérant à Charles III ! Dernier détour par Buckingham Palace, l’opulente résidence royale qui ouvre ses portes aux visiteurs durant l’été. Le reste du temps, le public doit se contenter de la relève de la garde à 11 heures pétantes, bien amusante avec ses soldats à bonnet poilu !
Rejoindre Londres au départ de Montpellier : les compagnies British Airways (jusqu'au 28/09) et easyJet propose jusqu’à un vol direct par jour pour l’aéroport de Londres Gatwick. Le saviez-vous ? Dès le 24 octobre, Montpellier sera le seul aéroport de l'est de l'Occitanie à avoir Londres en vol direct !