1 – Remonter le temps sur la colline

De monuments en musées, les amateurs de culture sont aux anges

Les chaleurs de l’été et la foule des touristes oubliées, les vacances de la Toussaint sont idéales pour une escapade en Grèce ou en Turquie. Athènes et Istanbul partagent une même géographie, alanguies en bord de mer et perchées sur des collines. C’est là-haut que l’on découvre les plus beaux trésors historiques des deux métropoles. A Athènes, l’Acropole est encore plus belle lorsque éclairée par la douce lumière de l’automne. Des colonnes du temple du Parthénon aux statues des caryatides ou du temple de l’Erechthéion, on en prend plein la vue. A combiner avec le Musée de l’Acropole aménagé dans un bâtiment moderne, au pied de la colline. Il abrite les plus beaux vestiges antiques de la ville, dont une partie des frises du Parthénon. A Istanbul également, il faut prendre de la hauteur. Coiffant une colline, le quartier de Sultanahmet propose un vrai décor de conte des mille et une nuits : Mosquée Bleue aux minarets effilés et murs tapissés de carreaux de faïence, basilique Sainte-Sophie à la gigantesque coupole. Ici également, la découverte des monuments se combine avec les musées, dont le plus emblématique est Topkapi. L’ancienne résidence des sultans expose des diamants, objets incrustés de pierres précieuses, porcelaines, armures et riches manuscrits…

2 – S’offrir une escapade trendy

Quartiers animés et folles soirées… Athènes et Istanbul sont bien ancrées dans leur temps

Loin d’être figées dans le passé, Athènes et Istanbul se dévoilent animées et trépidantes. De quoi satisfaire tous ceux qui aiment faire la fête ! A Athènes, le vieux quartier de Plaka est un labyrinthe grouillant d’escaliers et de maisons de pierres transformées en boutiques et tavernes. Trop touristique ? Filez du côté du marché aux puces de Monastiraki, à Pangrati aux multiples boutiques trendy ou à Koukaki. Dans cette Athènes pétillante, les soirées entre amis sont longues ! Par exemple le long d’Herakleidon (la rue des Hercules) bordée de restaurants ou sur les nombreux rooftops, pour un cocktail ou dîner avec vue sur l’Acropole. A Istanbul aussi, la jeunesse est vibrante ! Autour de la place de Taksim et le long de la piétonne Istiklâl Cadessi (rue de l’indépendance), les boutiques de créateurs succèdent aux enseignes internationales, les bars branchés aux galeries design. Quand la nuit tombe, la jeunesse dorée file à Ortaköy, blotti sous un gigantesque pont suspendu. Jadis délicieux village, le quartier est devenu tendance. Restaurants, bars lounge et clubs à ciel ouvert ont pris possession des rives du Bosphore. On y fait la fête jusqu’à plus soif sur les terrasses en teck, les pieds en Europe en contemplant l’Asie. 

3 – Se dorer sur les plus belles plages

Entre deux visites, il est facile de se baigner dans des eaux encore chaudes

Partir en Grèce ou en Turquie à l’automne, c’est aller chercher la chaleur qui commence à faire défaut en France et profiter d’un dernier bain de mer dans des eaux qui flirtent encore avec les 20°. Pour profiter pleinement du soleil, le mieux est de filer en Crète, la plus grande des îles grecques. Ici, on se baigne en couleurs ! Au nord-ouest, la chapelle Saint-Nicolas accrochée aux rochers rend encore plus belle la baignade dans les eaux turquoise de la plage de Georgioupoli ; à Falarsana encerclée de falaises, quelques vagues ajoutent de l’adrénaline. Dans le sud, on craque pour les reflets roses de la plage d’Elafonisi et les falaises rouges de Red Beach. Et tout à l’est, la plage de Vai doit son succès à sa verte palmeraie. A Istanbul également, il est facile de mettre un pied dans l’eau. Coupée par le détroit du Bosphore, la métropole turque est également bordée par la mer de Marmara (au sud) et la Mer Noire (au nord). C’est sur cette dernière, à une vingtaine de kilomètres du centre, que l’on déniche les plus belles plages de sable, certaines bordées de belles forêts. En version privée, les plages de Goga Beach ou Solar Beach combinent bars, restaurants, matelas pour se prélasser en journée et folles animations en soirée. En version plus tranquille, Uzunya est lovée le long d’une délicieuse crique.  

4 – Participer aux fêtes nationales

Fin octobre, parades, concerts et feux d’artifice animent les deux pays

La France a le 14 juillet. De son côté, la Grèce célèbre le « jour du non » (28 octobre) alors que la Turquie fête la République (29 octobre). Voyager dans l’un des deux pays durant les vacances de la Toussaint, c’est la possibilité de participer aux différentes festivités et partager la liesse des habitants. La fête grecque célèbre le rejet de l’ultimatum de 1940, qui voulait permettre à l'armée italienne de pénétrer dans le pays. Le refus marqua l’entrée de la Grèce dans la seconde guerre mondiale. Chaque année, des défilés militaires et estudiantins animent les rues des villes, sur terre et dans les îles. A Athènes, la parade passe notamment devant le Parlement hellénique (place Syntagma) où l’on admire les soldats de la garde vêtus d’une jupette blanche et de souliers garnis de pompons ! A cette occasion, l’entrée est gratuite dans les musées et sites historiques. En Turquie, on célèbre la République proclamée en 1923. Après le centième anniversaire fêté avec faste l’an dernier, Istanbul promet encore d’en mettre plein la vue à coup de parades sur les boulevards, concerts et gigantesques feux d’artifice tirés sur les rives du Bosphore. Magique !

Réserver un vol : Transavia propose deux vols par semaine (mardi et samedi) pour Athènes et deux vols pour Istanbul (lundi et vendredi) durant les vacances de la Toussaint. 

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