En raison d'un mouvement social, la navette 620 Hérault Transport sera suspendue et ne desservira pas l'aéroport Montpellier Méditerranée du 6 au 9 octobre 2025 inclus. 

Escapades citadines

Maroc : une douce escapade pour oublier l’hiver

Mosquée Hassan II  Casablanca au Maroc

Avec cinq destinations directes au départ de Montpellier cet hiver, le royaume chérifien satisfait toutes les envies et tous les voyageurs : les amateurs de séjours découverte, de culture marocaine ou tout simplement ceux qui veulent profiter du doux soleil.  

Se ressourcer sur les plus belles plages du Maroc

Agadir, pour prendre l’air sur les rives de l’Atlantique

Longtemps, le tourisme marocain a tourné le dos aux côtes, préférant mettre en avant les richesses de ses villes impériales. Désormais, le royaume parie également sur ses longues plages. A commencer par Agadir, qui borde l’Atlantique

Bonne nouvelle : le vol Montpellier/Agadir de Transavia, relie la station balnéaire durant tout l’hiver, est prolongé sur l’été 2026. C’est l’occasion de s’offrir un séjour au Maroc pour se ressourcer et profiter d’un doux soleil. Car ici, la température atteint les 25° en décembre ! 

Si les eaux de l’Atlantique qui bordent Agadir sont fraîches en hiver, il reste les hôtels équipés de larges piscines pour piquer une tête et de spas voluptueux pour se faire papouiller : boutiques-hôtels pour une parenthèse enchantée en couple ou clubs de vacances pour partager des vacances en famille. Entre deux bains de soleil, on prend l’air sur la promenade piétonne aménagée le long de l’Atlantique. Bordée de bars et restaurants, elle file sur sept kilomètres jusqu’au port de pêche. Pour une dose de culture, on ajoute une découverte des ruines de la kasbah d’Agadir, détruite par un tremblement de terre en 1960, et une exploration de la médina, reconstruite en 1992 dans un style traditionnel.

Saïda, la nouvelle perle de la Méditerranée

La rive méditerranéenne du Maroc est plus chaude, idéale pour une escapade hivernale. On la rejoint avec le vol Montpellier/Nador d’Air Arabia. Les blanches habitations de la ville située au nord-est du Maroc mettent en lumière le port de Beni Ansar à l’activité intense. Nador n’est toutefois qu’une escale avant de rejoindre les plages qui jalonnent la côte. En version aménagée, la station touristique de Saïda, sortie de terre en 2009 à une heure de route, est désormais prisée par les touristes du monde entier. Ils apprécient ses luxueux hôtels, sa marina qui accueille les plus beaux yachts et son golf rafraîchissant. 

En version sauvage, il faut prendre la direction du Cap des Trois Fourches, à 25 kilomètres de Nador. Ce vaste promontoire qui s’avance d’une vingtaine de kilomètres dans la Méditerranée cache des criques désertes ; le début du continent africain pour les uns ; la fin, pour les autres. Pour les amateurs d’expériences authentiques, la région cache également de petits douars (villages) qui perpétuent les traditions, comme Tibouda ou Kahf Dounia. On y oublie le temps en contemplant le ballet des barques qui prennent la mer pour pêcher la dorade ou l’espadon…  
 

Mêler les ambiances et les cultures marocaines

Casablanca, un vieux centre qui cache des trésors art-déco

Tourbillonnante capitale économique du Maroc que l’on rejoint avec les vols directs Montpellier/Casablanca de Royal Air Maroc et Air Arabia, Casablanca adore mélanger les styles. Idéal pour un week-end au Maroc, et plus si affinités. La gigantesque mosquée Hassan II, érigée il y a 30 ans, est un passage obligé. Construite à la pointe du Maghreb, comme un trait d’union entre l’Orient et l’Occident, elle éblouit avec ses fresques et zelliges aux motifs géométriques, ses arabesques finement calligraphiées et son minaret qui culmine à 200 m, autant que la tour Montparnasse à Paris ! 

Ce symbole du Maroc triomphant n’éclipse par le cœur de la métropole qui s’enroule autour de la Place des Nations-Unies. Les immeubles modernes qui hébergent banques et hôtels illustres cohabitent avec quelques témoignages de l’art déco et de l’art nouveau ; par exemple le long du boulevard Mohammed V où les tourelles et colonnes rivalisent avec les mosaïques et les stucs. Parmi les incontournables, le vieux cinéma Rialto qui semble sortir d’un film des années 30 et, de l’autre côté du délicieux Parc de la Ligue Arabe, la blanche cathédrale du Sacré-Cœur éclairée par des vitraux modernistes. Synthèse de l’art gothique et de l’art nouveau, elle accueille aujourd’hui des expositions d’art contemporain.

Fès et Marrakech, de riads secrets en minarets ciselés

A ce melting-pot architectural répondent les beautés des villes impériales et la culture marocaine. Protégée par des murailles percées de portes monumentales, Fès (accessible avec le vol Montpellier/Fès d’Air Arabia) est figée dans une autre époque. Dans sa médina grouillante, on croise des ânes et des mobylettes pétaradantes, de jeunes Marocains tirants des charrettes de fruits et des vieillards en djellaba qui regardent le temps qui passe… Le décor éblouit : médersa (école coranique) aux dentelles de stucs et de bois, riads secrets pour déguster un thé à la menthe et mosquées éclatantes comme celle de Qaraouiyne au toit de tuiles vernissées. Et bien sûr, les souks forts en couleurs et odeurs.

A Marrakech, que l’on rejoint avec le vol Montpellier/Marrakech de Transavia (la compagnie ajoute une troisième rotation hebdomadaire cet hiver), les souks s’enroulent autour de la mythique place Jemaa el-Fna, envahie en fin de journée par les charmeurs de serpents et vendeurs de brochettes. Au détour d’une ruelle, voilà la Medersa Ben Youssef. A cette merveille d’architecture arabo-andalouse répondent le palais impérial et le minaret de la Koutoubia, ciselé comme une pierre précieuse. Par-delà la vieille médina, le quartier de Guéliz construit au début du XXème siècle dévoile un séduisant patrimoine Art déco et moderniste : vieux théâtre Palace, Grand Café de la Poste… Il accueille désormais des galeries d’art, boutiques de créateurs et musées, comme celui dédié à Yves Saint-Laurent.  
 

Se dépayser dans les grands espaces sauvages du Maroc

Côte atlantique, retour aux sources

Casablanca est la porte d’entrée de la côte atlantique. En débarquant à El Jadida (à une heure de route de Casablanca), qui s’appelait alors Mazagan, le maréchal Lyautey la qualifia de « Deauville marocaine ». Un poil excessif ! Car El Jadida est clairement populaire, notamment sa large baie qui attire les Marocains en goguette. On y découvre la vieille ville classée au patrimoine de l’Unesco. D’épaisses murailles protègent les maisons aux teintes chaudes, le Bastion de l’Ange et un ancien réservoir souterrain dont les nefs et colonnes se reflètent avec poésie dans quelques centimètres d’eau. El Jadida a un autre atout : ses chevaux de race barbe, célébrés en août lors du festival de Moulay Abdallah Amghar.

On continue plus au sud par une délicieuse route côtière. Les collines cultivées jusqu’au dernier mètre plongent en pente douce dans les rouleaux de l’océan. C’est le retour du Maroc rural, celui des hommes juchés sur des ânes trop chargés et des femmes qui travaillent dans les champs ; des enfants gardant les moutons et des pêcheurs à la ligne qui taquinent le bar ou la daurade. Le village d’Oualidia est posée au bout de la route, avec ses maisons blanches tournées vers une lagune de sable blanc. L’hiver, les flamants roses y trouvent refuge ; l’été, les visiteurs prennent possession de la plage et de ses petits restaurants où l’on déguste oursins et araignées de mer…  

Autour de Marrakech, entre désert et lac artificiel

Depuis Marrakech aussi, il faut oser prendre les chemins de traverse. La vallée de l’oued Ourika débute à une trentaine de kilomètres au sud de la ville. Terre rouge, vergers et cultures en terrasses, le décor a des accents méditerranéens. En chemin, villages berbères et souks ruraux proposent de douces pauses : au jardin bio-aromatique de Tnine et à Tafza pour visiter l’Ecomusée berbère aménagé dans un ksar. Surplombant un canyon de roches rouges, l’hôtel la Kasbah Bab Ourika est une escale idéale pour goûter une cuisine authentique en profitant des paysages.

On peut aussi se perdre dans le désert d’Agafay. A une petite heure de route de Marrakech, il a des airs de steppe asiatique dès qu’une pluie fugace pare de vert tendre ses terres minérales. Avec en toile de fond, les sommets de l’Atlas enneigés durant tout l’hiver. Le désert se combine à merveille avec le lac du barrage Lalla Takerkoust créé à l’époque du protectorat français. Ce grand réservoir offre la seule chose qui manque à Marrakech : la mer ! Ou, du moins, le plaisir de se baigner et pratiquer des activités nautiques dans un cadre féerique, avant de partager un couscous dans le restaurant du ravissant hôtel Kasbah Beldi posé en surplomb du lac. Magique !  
 

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