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4 raisons de découvrir Rabat

Nouveauté de l’année, Rabat est reliée cet été à l’aéroport de Montpellier avec Transavia. La ville marocaine séduit par son riche patrimoine et son ambiance apaisée, au bord de l’Atlantique.

1 – Pour explorer une ville impériale

Une destination idéale pour une escapade de quelques jours.

 

Visiter Rabat, ce n’est pas seulement découvrir la capitale administrative du Maroc, avec son cortège de bâtiments publics et officiels. C’est d’abord remonter le temps. Car, avec Marrakech, Fès et Meknès, Rabat (qui fut construite au XIIème siècle) est l’une des quatre villes impériales du Maroc. La visiter, c’est se promener dans l’histoire du royaume chérifien et de ses six dynasties. Symbole de la puissance de la cité au fil des siècles, qui fut le fief de la puissante dynastie des Almohades et du grand guerrier Yacoub al-Mansour, le palais royal déconcerte par sa démesure. Le port témoigne également de la prospérité d’autrefois, lorsque partaient les expéditions militaires vers l’Andalousie. Aujourd’hui, Rabat est une ville aérée et apaisée, qui contraste avec l’effervescence de Marrakech ou Fès ; une ville où il fait bon vivre, à la météo tempérée rafraîchie par l’Atlantique et aux jardins généreux pour se mettre au vert.  

 

2 - Pour mélanger les époques

Un patrimoine exceptionnel pour les amoureux de culture.

 

Lorsque l’on dit capitale administrative, on imagine une ville sans charme. C’est tout le contraire ! Rabat multiplie les architectures, témoins des différentes époques qui l’ont façonnée. L’Unesco ne s’y est pas trompé et a inscrit la capitale au patrimoine de l’humanité. Avec ses lignes modernes de tramway, la ville est facile à visiter. Passage obligé : la casbah des Oudayas cernée de murailles. La vieille forteresse arabe cache quelques trésors, comme le musée de la parure (bijoux, costumes…) hébergé dans un élégant palais, ou encore un jardin andalou. Voilà qui contraste avec la ville moderne tout près de là, voulue par le Maréchal Lyautey à l’époque du protectorat français. Au début du XXème siècle, il a fait percer de longues artères bordées de jolis édifices Art Déco, de commerces, restaurants et cinémas, comme le boulevard Hassan II et l’avenue Mohammed V. Plantées de palmiers et rafraîchies de fontaines, elles font respirer Rabat et sont le rendez-vous des familles en soirée.

 

3 - Pour une tranche de vie marocaine

Entre souks animés et gastronomie, le dépaysement est garanti.

 

Même sur cette côte atlantique, le Maroc est là, fort de ses bruits, couleurs et odeurs ; à l’instar dela Tour Hassan, minaret rouge culminant à 44 mètres et devenu le symbole de Rabat. Construite au XVIIème siècle pour accueillir les Arabes chassés d’Andalousie, la médina propose une vraie tranche de vie, avec ses étals de fruits et légumes du côté de la rue Souika et ses souks colorés à découvrir au hasard, le nez au vent. Même si on y déniche lampes, tapis et autres souvenirs artisanaux pour touristes, elle est d’abord le lieu de rencontre des habitants, ce qui la rend authentique et attachante. Ici et là, une galerie couverte ou un caravansérail oublié ajoutent au décor. Quant au marché aux puces, il s’étale dans l’ancien quartier juif. Au sud, un autre quartier étonne : la nécropole du Chellah mêle sur un même site vieux minarets et ruines romaines ; un lieu hors du temps dont ont pris possession quelques couples de cigognes !

 

4 - Pour prendre l’air sur la côte

De longues plages de sable pour se dorer au soleil.  

 

Partout, Rabat a façonné des jardins : oasis de fraîcheur en centre-ville comme le parc du Triangle de Vue, ou ode à la nature en périphérie commeles jardins exotiques de Bouknadel. Mais le mieux est encore de s’échapper de la capitale pour longer la côte et respirer l’air iodé sur les longues plages de sable de l’Atlantique. En hiver, l’eau est fraîche. Mais aux beaux jours, on y fait volontiers trempette. Au sud de Rabat, quelques plages – parmi les plus belles de la région – invitent à la détente. Elles attirent touristes et Marocains qui viennent y respirer en soirée ou le week-end. Par exemple à Témaradont la promenade en bord de mer s’anime au coucher de soleil. Toujours plus au sud, à une cinquantaine de kilomètres, les amateurs peuvent également poser leur serviette à Bouznika, jolie cité blanche sertie de murailles, réputée pour sa gastronomie et animée de nombreux festivals durant l’été. Sa plage longue de cinq kilomètres – réputée pour ses eaux très propres - invite à la paresse.

Réserver un vol pour Rabat : Transavia relie l’aéroport de Montpellier à la ville marocaine du 3 juillet au 31 août, avec deux vols par semaine (mercredi et samedi). 

 

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