1 – Se cultiver sans limite

Côté France - Les musées de Mulhouse témoignent du riche passé industriel de la cité. Ici, petits et grands se cultivent sans jamais s’ennuyer. Le Musée national de l’Automobile dévoile l’une des plus grandes collections du monde, depuis les premiers véhicules jusqu’aux voitures de demain. On y découvre également une exposition temporaire consacrée aux automobiles emblématiques des films de Louis de Funès, de la 2CV du Corniaud à la DS de Rabbi Jacob (jusqu’au 7 novembre). Pour une mise en situation réelle, les passionnés pourront ajouter la visite de l’usine d’assemblage Stellantis, où sont notamment fabriquées les Peugeot 308 électriques. La Cité du Train est un autre passage obligé, pour découvrir les locomotives à vapeur d’autrefois et les TGV d’aujourd’hui ; et même une voiture de l’Orient Express pour revivre l’âge d’or des trains de luxe. Passionnant !  

Côté Suisse – A Bâle, la culture aime prendre des chemins de traverse et surprendre ; à l’instar de la célèbre foire d’art contemporain Art Basel qui se déroule en juin. Le reste de l’année, en particulier l’hiver, les 40 musées de la ville permettent de satisfaire toutes les envies. Considéré comme l’un des tout premiers au monde (son origine remonte à 1661), le musée des Beaux-Arts/Kunstmuseum est le plus célèbre d’entre eux, exposant des œuvres de toutes les époques. Il s’est récemment agrandi d’une nouvelle aile qui accueille l’exposition « Matisse, Derain et leurs amis », jusqu’au 21 janvier. Autres ambiances avec le musée Tinguely qui abrite les œuvres de Jean Tinguely (l’un des plus importants artistes suisses du XXe siècle) ou encore le Vitra Design Museum hébergé dans un bâtiment dessiné par l’architecte star Frank Gehry.

2 – Goûter aux spécialités de Noël

Côté France – Si le marché de Noël de Mulhouse n’a pas la réputation de ceux de Strasbourg ou Colmar, il n’a pas à rougir. Mieux, il se démarque avec la tradition du « tissu de Noël », en hommage à l’industrie textile qui contribua à la richesse de la capitale du Haut-Rhin durant deux siècles, lorsqu’elle fut la capitale mondiale du tissu imprimé (la ville abrite d’ailleurs le Musée de l’Impression sur Etoffes). Dès le 24 novembre et durant cinq semaines, l’Hôtel de Ville et les chalets du marché de Noël installés sur la place de la Réunion s’habillent de tissus chaleureux. Chaque année, une étoffe est spécifiquement créée pour l’occasion. Entre deux achats, on goûte aux spécialités culinaires locales : « bredele » (petits fours à l’anis, aux amandes…), pains d’épices et tartes flambées. En Alsace, on célèbre également Saint-Nicolas. Le 3 décembre, il sera possible de partager un goûter avec le personnage légendaire au sein de l’Ecomusée, un village qui regroupe d’authentiques habitations traditionnelles.  

Côté Bâle - Le marché de Noël de Bâle est l’un des plus anciens de Suisse. Les ruelles médiévales et les bâtiments historiques se mettent en lumière et la cité prend des allures de ville de conte de fées. Du 23 novembre au 22 décembre, plusieurs centaines de chalets, installés sur les places Barfüsserplatz et la Münsterplatz, proposent cadeaux et gourmandises, avec pour décor grandiose la cathédrale. Le chalet Kulpa Weihnachtskugeln est notre préféré. Décoré comme un paquet cadeau, il propose de magnifiques boules de Noël peintes à la main. Pour admirer les toits de la ville illuminée, il faut gravir l’escalier de la Tour Saint-Martin. Et pour démarrer 2024 du bon pied, direction l’Hôtel de Ville où il est possible de laisser un souhait dans le livre de vœux de Bâle. Enfin, parce que Noël est aussi l’occasion de goûter de nouvelles saveurs, on termine la déambulation par la rue Rheingasse du quartier du Petit-Bâle, transformée en artère culinaire. Bon appétit !   

3 – S’amuser en familles

Côté France – Aux portes de Mulhouse, le parc à thèmes du Petit Prince est le « petit » parc qui monte. Créé en 2014, il met en scène les aventures du héros d’Antoine de Saint-Exupéry, avec 36 attractions plus ou moins spectaculaires pour toute la famille, autour de trois grands thèmes : le vol, le voyage et la rencontre avec les animaux. Le parc du Petit Prince se démarque de ses concurrents par son univers poétique et sa dimension paysagère. Ici, on s’envoie en l’air dans un ballon captif qui grimpe à 150 m d’altitude pour survoler la plaine d’Alsace, on partage un verre à l’aérobar installé à 35 m de hauteur. Ceux qui préfèrent ne pas trop s’éloigner du plancher des vaches optent pour les chaises volantes ou le cinéma en 4D afin d’explorer les fonds sous-marins. Plus audacieux, le Serpent est un grand huit qui en met plein les yeux. Après l’aventure, un petit train permet d’approcher renards et moutons, comme dans l’œuvre de Saint-Exupéry… Le parc est ouvert jusqu’au 5 novembre, puis à partir d’avril 2024.

Côté Suisse – Le carnaval de Bâle est le plus important carnaval protestant du monde, ce qui lui vaut d’être classé au patrimoine immatériel de l’Unesco. En 2024, la fête commence le 19 févier à quatre heures du matin, avec un défilé de lanternes peintes à la main caricaturant les événements de l’année, au son des joueurs de fifres et de tambours. Les rues du vieux centre sont ensuite livrées à des défilés endiablés (chars, groupes musicaux), les 19 et 21 février. Le mardi 20, place au carnaval des enfants. Les jeunes carnavaleux rivalisent à coups de costumes et masques tandis que les spectateurs sont noyés sous une pluie de confettis, fleurs et bonbons. Puis les groupes de « Guggenmusik » entrent dans la danse, faisant résonner trompettes, timbales et grosses caisses jusque tard dans la nuit. Pour compléter la fête, on peut également visiter le Musée de la culture, qui présente costumes et lanternes, masques et instruments de musique du carnaval.  

Comment on y va ? Avec easyJet, qui relie Montpellier à Bâle-Mulhouse toute l’année. La compagnie propose deux vols par semaine durant l’hiver. www.easyjet.com

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