La nouvelle ligne Montpellier/Francfort est opérée par Eurowings Discover, une filiale de Lufthansa. Elle permet aux Languedociens de rejoindre l’aéroport de Francfort, relié à plus de 250 destinations dans une centaine de pays. Depuis Montpellier, les vols sont commercialisés sous les doubles codes Eurowings Discover (4Y) et Lufthansa (LH), ce qui permet de voyager ensuite en correspondance sur les avions de Lufthansa en toute simplicité, avec un seul billet et un enregistrement de bout en bout (pas besoin de récupérer les bagages et de les réenregistrer à Francfort). Pratique ! Voilà notre sélection de quatre destinations à découvrir cet été, avec des connexions rapides.

1 – Hambourg, élégante et virevoltante

La devise de Hambourg, « Vivre et laisser vivre », témoigne de sa légendaire tolérance. De l’imposante Rathaus (mairie) néo-renaissance qui domine les immeubles cossus du centre-ville jusqu’au gigantesque port – l’un des plus vastes d’Europe - qui s’explore lors d’une passionnante excursion en bateau, la seconde plus grande ville allemande aime faire le grand écart. Speicherstadt, l’envoûtant quartier des entrepôts néo-gothiques qui bordent les rives de l’Elbe, justifie à lui seul une visite à Hambourg. Les kilomètres de murs de briques rouges se mirent sans fin dans les eaux et accueillent désormais des startups, bars et restaurants branchés. Côté culture, la Kunsthalle (peintres allemands et impressionnistes français) et la Galerie der Gegenwart (artistes du XXème siècle) rivalisent avec le nouvel édifice de l’Elbphilarmonie, audacieuse construction de briques et de verre qui enrichit les soirées musicales. A moins de préférer les folles nuits d’Hambourg ! Il vous faudra choisir entre le quartier de Sankt Georg à l’ambiance bobo, ou celui de Sankt Pauli… Avec ses bars, clubs et cabarets, il est à la ville allemande ce que Pigalle est à Paris, à la puissance dix ! Il s’emballe chaque soir, quand ses rues (dont les célèbres Reeperbahn et Große Freiheit) s’illuminent de mille néons. C’est ici que les Beatles démarrèrent leur carrière, un soir de 1962…

3 - Bali, l’île bénie des Dieux

On y vient pour ses plages : Kuta qui attirait les hippies dans les années 70 avant de devenir le paradis des touristes australiens, ou Sanur fréquentée par les familles. Mais Bali vaut bien plus. Généreuse et accueillante, l’île indonésienne est une ode au bien-être. Pour en prendre le pouls, il faut filer à l’intérieur des terres. D’abord vers Ubud, sacrée « capitale culturelle » de Bali depuis que des artistes se sont émoustillés de la petite ville perdue dans une végétation luxuriante. Les boutiques cohabitent désormais avec les galeries d’art et dans le marché qui fait face au palais royal - un ensemble de pavillons de briques hantés de statues fantasmagoriques - les habitants vendent vanneries et bois sculptés. Plus au nord, la région de Sidemen dévoile des vallées plantées de maïs et de girofliers et surtout, des collines sculptées de rizières et décorées de cocotiers. Partout, des paysans replantent de jeunes pousses, arrachent un à un les brins de riz et les battent pour en récolter les grains, parfois aidés par un buffle dans leurs tâches ardues. La vie est dure et pourtant, le sourire est de mise, porté par une spiritualité omniprésente. Elle éclate en grand à Besakih, le « Lourdes de Bali » qui s’étage à flanc de montagnes, avec le tempétueux volcan Agung en toile de fond.  A l’ombre des banyans, au milieu des pagodes qui lancent avec grâce leurs toits en chaume vers le ciel, on vient de toute l’île pour prier Brahma, Vishnu et Civa. 

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