29.03.2024
Quatre raisons de partir en week-end à Bâle
Lovée le long du Rhin, la ville suisse se dévoile romantique et dynamique, culturelle et gourmande. Une étape de bon goût, à découvrir avec le vol direct au départ de Montpellier.
1 – Se dépayser aux portes de la France
Juste de l’autre côté de la frontière française, Bâle est l’une des villes suisses les plus agréables à vivre, idéale pour se dépayser le temps d’un week-end. Les amateurs de vieilles pierres ne manqueront pas d’explorer son centre historique parcouru par de vieilles ruelles médiévales, sans oublier de lever les yeux pour admirer les bâtiments historiques : la cathédrale (Münster) aux murs de grès rose vieille de 800 ans ou l’imposant hôtel de ville à la façade rouge. On en profite pour acheter quelques souvenirs. Ici, par commodité, on peut payer presque partout en euros. De la très animée Freie Strasse jusqu’à la Marktplatz, les boutiques sont légion. Poussez les portes de Manor, le plus ancien grand magasin de la ville ; ou de Johan Wanner, un magasin de décorations de Noël mondialement connu. Dans les quartiers branchés de Saint Johann ou le long de la rue Feldbergstrasse, les objets de décoration éclairent les vitrines. Les amateurs ne manqueront pas de faire également un détour par le marché aux puces de Petersplatz, tous les samedis. Et parce qu’une balade est encore plus belle lorsqu’elle est gourmande, on termine par Jakob’s Basler Leckerly qui fabrique depuis 1753 les Leckerly, de délicieux biscuits bâlois dont le goût rappelle celui du pain d’épices. On peut lui préférer les exquis chocolats du confiseur Beschle…
2 – Se cultiver sans s’ennuyer
Du 15 au 18 juin, la foire d’art contemporain Art Basel va animer la ville. 250 exposants du monde entier viendront présenter des œuvres des XXème et XXIème siècles, faisant de Bâle la plus grande galerie d’art du monde le temps de quelques jours. Un parcours gratuit permet même de déambuler dans les rues à la découverte d’œuvres monumentales. L’histoire d’amour entre Bâle et la culture n’est pas nouvelle. La ville compte une quarantaine de musées et surtout, il y en a pour tous les goûts. Impossible de ne pas faire un détour par le Musée des Beaux-Arts/Kunstmuseum, le plus prestigieux du pays. Les œuvres de Picasso, Matisse ou Miro sont magnifiées par un bâtiment aux lignes strictes. Autre étape, la Fondation Beyeler s’est installée aux portes de la ville, à Riehen. Dans un parc aux arbres vénérables, l’architecte Renzo Piano (à qui l’on doit le Centre Pompidou de Paris) a construit un écrin apaisant pour la collection, qui va de l’impressionnisme à l’art contemporain. Et si vous visitez Bâle en famille, ne manquez pas le musée des poupées… D’autres architectes ont également laissé divaguer leur imagination, faisant de Bâle une cité dynamique qui n’est pas figée dans le passé. Les amateurs ne manqueront pas d’aller admirer le Vitra Design Museum aux lignes futuristes de Frank Gehry ou la Tour Roche dessinée par Herzog et De Meuron, deux enfants de la ville.
3 – S’amuser au carnaval
Il n’y a pas que Venise ou Rio qui s’emballe à l’heure de Mardi-Gras. Bâle a également son carnaval. Il est même le plus important carnaval protestant du monde, ce qui lui vaut d’être classé au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco. Cette année, la fête se déroule durant trois jours, du 27 février au 1er mars. Dans cette Suisse traditionnelle, pas de débordements excessifs, mais une manifestation empreinte d’humour et de créativité. La fête débute le lundi à quatre heures du matin, avec un défilé (le Morgenstreich) de 200 lanternes éphémères – certaines monumentales, d’autres décorées par des artistes de renom – qui caricaturent les événements de l’année. Magique ! Le déjeuner traditionnel qui suit est consistant : soupe à la farine, tarte à l’oignon et au fromage… Les rues du vieux centre piéton sont ensuite livrées à des défilés endiablés, les lundi et mercredi après-midi. Le mardi, ils font place au carnaval des enfants. De la place de la cathédrale jusqu’au beffroi de l’hôtel de ville, les carnavaleux - à pied ou juchés sur des chars - rivalisent à coups de costumes et masques tandis que les spectateurs sont noyés sous une pluie de confettis, fleurs et bonbons. Enfin les groupes de « Guggenmusik » entrent dans la danse, faisant résonner trompettes, timbales et grosses caisses sur les places de la ville. Ne reste plus qu’à entrer dans la danse !
4 – S’échapper pour prendre l’air
Lovée le long du Rhin, Bâle se dévoile verte et aérée. Mais on peut également prendre le large pour respirer. Située derrière la cathédrale, la Pfalz est une vaste terrasse qui offre un délicieux point de vue sur le fleuve et plus loin encore, sur la Forêt-Noire. Avec ses montagnes plantées de conifères et ses pâturages livrés à de grasses vaches, le massif est idéal pour les amateurs de randonnées. Et même s’il s’étire en terre allemande, pas besoin de visa pour marcher sur les 23 000 kilomètres de sentiers qui balafrent les pentes. Entre deux étapes dans les villages décorés de maisons fleuries, on se ménage une pause dans les fermes-auberges pour reprendre des forces. L’écomusée de plein air de la Forêt Noire témoigne des traditions artisanales, avec la reconstitution de fermes et moulins d’autrefois. Et lorsque les mollets fatiguent, on se détend dans les eaux du lac de Schluchsee, le plus vaste de Forêt Noire. Autre ambiance à Europa Park, le deuxième plus grand parc d’attractions d’Europe situé à une heure de Bâle, toujours en Allemagne (réouverture le 25 mars). Les familles apprécient ses spectacles et douces attractions comme « Arthur et les Minimoys » ou « La Forêt Enchantée » (sur le thème des contes des frères Grimm) ; les ados préfèrent la douzaine de montagnes russes, dont le Blue Fire qui catapulte les visiteurs à 100 km/h en 2,5 secondes. Décoiffant !
Comment on y va ? Avec easyJet, qui propose jusqu’à cinq vols par semaine entre Montpellier et l’aéroport de Bâle-Mulhouse.
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