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Questions à Nicolas Henin, directeur commercial de Transavia France

La compagnie a ouvert sa base de Montpellier en plein Covid, l’obligeant à revoir ses ambitions à la baisse. Son réseau d’une dizaine de lignes désormais consolidé, elle fait le point sur les trois années de présence sur l’aéroport et ses projets.

Trois ans après l’ouverture de la base Transavia à Montpellier, quel est le bilan ?

Après Paris-Orly, Lyon et Nantes, nous avons choisi d’installer une quatrième base hexagonale à Montpellier-Méditerranée où les compagnies à bas prix étaient encore peu implantées, avec l’ambition de proposer une vingtaine de nouvelles destinations aux habitants de la région. L’annonce en a été faîte fin 2019, pour une ouverture au printemps 2020, en plein Covid ! La crise sanitaire a ralenti nos ambitions avec une croissance moins rapide qu’espérée, sans pour autant remettre en cause le bien-fondé de ce projet. En 2022, Transavia a transporté, au départ et à l’arrivée de Montpellier, près de 572 000 passagers. L’été 2023 a été très bon et nous devrions afficher un trafic en légère baisse de quelques pourcents pour l’année, du fait des ajustements de réseau. Mais en parallèle, le taux de remplissage des vols est passé de 71 en 2022 à 75%, une évolution satisfaisante.

Quels ont été ces ajustements, et pourquoi ?

Nous avons fermé plusieurs lignes vers les métropoles régionales françaises, comme Nantes ou Brest. Cette politique n’est pas unique à Montpellier et concerne également nos autres bases. Ce n’est pas une décision dogmatique guidée par l’envie d’abandonner les lignes domestiques françaises, mais un arbitrage économique alors que ces lignes n’étaient pas ou peu rentables. A Montpellier en particulier, nous avons également préféré nous recentrer sur les lignes vers l’étranger les plus porteuses afin d’améliorer le taux de remplissage, gagner en rentabilité et repartir sur une base saine, avec pour axes principaux l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce et l’Afrique du Nord, à savoir l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Ainsi, au plus fort de l’été dernier, notre avion basé à Montpellier proposait onze destinations.

Comment envisagez-vous votre avenir à Montpellier ?

Il n’est pas prévu de baser un second avion à Montpellier à court terme. Mais ce projet n’est pas abandonné et pourrait se concrétiser d’ici 2026 quand les conditions économiques le permettront, avec toujours l’objectif de proposer une vingtaine de destinations. Pour l’heure, nous préférons consolider notre présence sur l’aéroport. L’année prochaine, nous conserverons les mêmes destinations, avec une offre de sièges qui pourrait légèrement progresser. Sur la ligne Montpellier-Orly, nous continuerons de proposer jusqu’à trois vols par jour. Depuis le Covid et avec les enjeux de développement durable, la demande a évolué. Les passagers se tournent davantage vers le train et les voyageurs d’affaires effectuent de moins en en moins d’allers/retours en avion dans la journée. Pour autant, l’attractivité de l’aéroport parisien pourrait s’améliorer avec le prolongement de la ligne 14 du métro jusqu’à Orly au printemps prochain, qui permettra de rejoindre directement le cœur de Paris.

Plus largement, comment Transavia France prépare-t-elle le futur ?

Notre flotte continue d’augmenter, avec 71 avions contre 61 en 2022. Cette année, nous devrions transporter 11 millions de passagers. L’année prochaine, notre flotte passera à 75 appareils, avec l’arrivée de cinq premiers Airbus A320 Néo plus performants que nos actuels Boeing 737, avec 50% de bruit et 15% d’émissions de CO2 en moins. A bord, les passagers bénéficieront d’un meilleur confort, avec une assise plus confortable, des espaces de rangement plus grands et des ports USB intégrés aux sièges pour recharger les appareils électroniques. En 2021, le groupe Air France/KLM a fait une commande géante de 100 Airbus de cette famille, assortie d’une option pour 60 avions supplémentaires, destinés à ses compagnies KLM et Transavia. Ainsi, à terme, nous allons remplacer tous nos Boeing par des Airbus, pour continuer à croître et proposer un service toujours plus performant à nos passagers.  

 

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