Lancée en 2017, Joon est la « petite sœur » d’Air France. Avec une dizaine d’avions, et 20 prévus en 2020, elle est déjà la seconde compagnie française. Depuis Roissy, elle dessert une quinzaine de villes, en Europe (Lisbonne, Barcelone, Oslo, Rome, Naples, Budapest…), mais aussi dans le monde, avec des destinations qui invitent à l’évasion, de l’Inde à l’Egypte. 

Si les tarifs sont particulièrement compétitifs (à partir de 39 € l’aller simple pour l’Europe), pas question de faire du low cost. A bord, l’offre est au niveau des standards de qualité d’Air France, avec des repas et boissons servis durant le vol, et même une classe «affaires». Mais l’ambiance est à la décontraction, avec des hôtesses et stewards en baskets !

Mieux, les avions sont équipés du wifi, ce qui permet de télécharger des films et jeux, pour que le voyage reste un plaisir. Tous les vols de Joon sont connectés avec ceux d’ Air France, qui relie Montpellier à Roissy quatre fois par jour; et les correspondances sont faciles, avec des bagages enregistrés jusqu’à la destination finale. Pratique pour s’envoler au bout du monde et oublier les frimas de l’hiver languedocien. La preuve avec nos trois suggestions de voyage… 

Seychelles, d’îles en atolls

C’est ce que l’on appelle une plage-star ! L’Anse Source d’Argent, attire les photographes du monde entier, venus ici mettre en scène les pages mode des magazines. Il est vrai que le décor est délicieusement romantique, avec ses énormes blocs de granit polis par les eaux de l’Océan Indien et ébouriffés de cocotiers. Bienvenue aux Seychelles, archipel paradisiaque de 115 îles. 
Le trio gagnant ? Mahé pour commencer. Elle héberge une minuscule capitale, délicieusement nonchalante avec son marché coloré et son ambiance créole. La Digue ensuite, et ses plages aux eaux couleur menthe à l’eau parmi les plus belles du monde, dont l’Anse Source d’Argent. Ici, on se déplace en char à bœuf ou en « bisikiet » comme disent les Seychellois, au milieu des cocotiers et filaos… Praslin enfin, là où se dresse fièrement, dans le décor de premier matin du monde de la Vallée de Mai, le roi des cocotiers, le fameux coco de mer. Il a été rebaptisé plus affectueusement coco-fesses, car sa noix ressemble étrangement à une paire… de fesses ! 
Et pour les hédonistes gourmands, rien n’empêche de parfaire cette carte postale avec quelques îles plus confidentielles, aux noms français qui fleurent bon l’aventure et les flibustiers. Il y a la douceur de vivre des « îles-hôtels » comme Silhouette, Frégate ou Desroches, et les îles à la nature exubérante: Cousin et sa réserve ornithologique ou Curieuse et ses tortues géantes. 
 

Brésil, voyage en terres hédonistes

Au nord du Brésil, Fortaleza ouvre les portes d’un Brésil méconnu, celui des tropiques. Le terrain de jeu est gigantesque : découverte et « soft aventure » avec des balades en buggy sur les interminables dunes qui longent l’Atlantique; plages et villages encore très authentiques, tel Jericoacoara. Non loin de là, l’étape dans le parc national de Lençóis Maranhenses est incontournable. Son désert ponctué de lagunes cristallines est classé parmi les plus spectaculaires paysages de notre planète. Inoubliable ! 
La ville de Fortaleza est aussi l’un des hubs de la compagnie brésilienne Gol, partenaire de Joon. De là, il est possible de rejoindre la mythique Rio de Janeiro. Les plus célèbres plages de la belle Brésilienne, la populaire Copacabana ou les très chics Ipanema et Leblon, sont de véritables académies de gym à l’air libre, accueillant des parties de beach-volley et des matchs de foot. On peut aussi prendre de l’altitude ! « Si tu vas à Rio, n’oublie pas de monter là haut » dit la chanson. Là haut, c’est à 395 m, sur le fameux Pain de Sucre. Facile, car l’ascension se fait en téléphérique. 
Du sommet, la vue est exceptionnelle: des plages et des morros (collines) qui jouent à cache-cache avec les buildings. Le tout sous le regard bienveillant du Christ Rédempteur, qui trône fièrement de l’autre côté de la baie. Il faut emprunter le train à crémaillère qui conduit aux pieds de la statue perchée sur la colline du Corcovado pour comprendre qu’elle est gigantesque, 38 m de haut ! 
 

Prenez le bon cap en Afrique du Sud ! 

C’est une étrange montagne, toute plate, comme si un dieu courroucé avait décidé de raboter son sommet ! La Table Mountain est le symbole de Cape Town (Le Cap). Depuis cet immense plateau perché à 1087 mètres, quel panorama ! La ville la plus australe d’Afrique se dévoile. Africaine ?  En réalité, elle n’a jamais vraiment choisi entre l’Afrique, l’Europe et l’Amérique. Ses coquettes maisons de style hollandais et son quartier malais coloré font écho à ses docks jalonnés de bars et boutiques, au charme méditerranéen. 
Le Cap de Bonne-Espérance est distant d’une cinquantaine de kilomètres. Il y souffle un parfum d’aventures, celui des explorateurs qui ouvrirent la Route des Indes, voilà 500 ans. L’Afrique fantasmée reprend ses droits dans la vingtaine de parcs nationaux, paradis des chasseurs d’images venus photographier le lion ou l’éléphant. Si le Parc Kruger est gigantesque (20 000 km²2, soit 2 fois et demi la Corse !), on préfèrera les réserves privées qui essaiment tout autour pour approcher au plus près les animaux, avec hébergements chics et rangers aux petits soins. 
Ce luxe prend une dimension gourmande dans la bucolique région des vignobles, à une heure de route de Cap Town. Bordeaux Street, Bourgogne Avenue… le village de Franschoeck affiche ses origines. Les huguenots français s’y installèrent au 17ème siècle, avec quelques cépages dans leurs bagages. Aujourd’hui, l’Afrique du Sud produit quelques-uns des meilleurs vins du monde. 
 

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