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Caen, une ville qui impressionne

La capitale du Calvados est le point de départ idéal pour explorer les stations balnéaires de la côte Fleurie et les villages égarés au cœur des prairies normandes, si souvent peints par les Impressionnistes.

2 vols Montpellier - Caen par semaine

Du 29/10/2023 au 30/03/2024

Pas de vol direct au départ de Montpellier pour cette saison

Du 31/03/2024 au 26/10/2024

vols MONTPELLIER (MPL) > CAEN (CFR)

2 vols par semaine

Du 22/04/2024 au 26/10/2024
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Indispensable à savoir

Devise
Euro
Langue officielle
Français
Temps de vol
1H30
Indicatif téléphonique
+33
Décalage horaire
0H
Heure locale
12H27
Distance
700KM
Météo du jour
11°C
Formalités
Carte nationale d'identité ou passeport

Découvrir Caen

Le fantôme de Guillaume le Conquérant rôde dans les rues de Caen, comme le symbole d’une ville martyrisée par les hommes depuis des siècles. Sa position stratégique, à quelques encablures de la Manche, fait son charme. Il suffit de quelques tours de roue pour rejoindre les plages de la côte Fleurie et leurs romantiques stations balnéaires, de Cabourg à Trouville. Mais elle fut aussi responsable des malheurs de la capitale du Calvados, avec pour point d’orgue la Bataille de Normandie. Les tonnes de bombes déversées par les troupes alliées fraîchement débarquées pour stopper la route des Allemands la transformèrent en ville martyre, avec pour triste bilan plus de 10 000 victimes parmi les civiles et une cité détruite à 80%.

Flash-back. Celle que les Romains appelaient Cadomus prend son essor au XIème siècle, lorsque qu’un certains Guillaume que l’on appelle encore le Bâtard et pas encore le Conquérant, y fait construire son château, pour mieux surveiller la côte toute proche. Avec sa lointaine cousine Mathilde qu’il épouse, le duc de Normandie et futur roi d’Angleterre fait de Caen une ville animée, érige églises et abbayes. Voilà qui attire les marchands de toute la région, fait la prospérité de la cité normande et attise les convoitises. Les Anglais vont l’envahir à maintes reprises durant la guerre de Cent Ans, Louis XIV l’embellit, les Girondins y posent leurs valises après la Révolution Française, avant qu’Américains, Anglais, Canadiens et Allemands ne s’y étrillent.

Enfin apaisée, Caen ne s’est pas pour autant endormie. Au contraire, elle vibre de plus belle. Si elle fut parfois reconstruite à la va vite, elle a conservé des heureux vestiges de son noble passé, à découvrir dans le coeur piéton où se mêlent quelques rues médiévales rescapées (rue Froide, de Vaugueux…) et le long des quais du Bassin Saint-Pierre, véritable port urbain relié à la mer par un canal. Dans les alentours aussi, on en prend plein les yeux. Les vaches rousses, blanches et noires, et les cerisiers blancs, chantés par Stone & Charden, sont au rendez-vous de cette Normandie colorée qui inspira les plus grands peintres impressionnistes. Les bocages et les plages sans limite invitent à de bucoliques flâneries, en chantonnant bien évidemment « chabadabada », l’air du film « Un homme et une femme » de Claude Lelouch tourné à Deauville

Il n’en fallait pas plus pour faire de Caen une ville où il fait bon vivre. C’est en tout cas ce que semble penser les 30 000 étudiants qui la prennent d’assaut chaque année, pacifiquement cette fois-ci, et contribuent à animer ses bars et restaurants une bonne partie de l’année. Les touristes prennent le relais durant les longs ponts du printemps et pendant l’été, faisant de la ville une étape culturelle et de bon goût (car les spécialités locales, du camembert au cidre, ne manquent pas !) sur le chemin de leurs vacances buissonnières. Beaucoup ne s’y arrêtent que quelques heures, le temps de visiter le Mémorial qui témoigne de la violence de la seconde guerre mondiale et de se perdre autour du château. Caen mérite pourtant qu’on s’y attache plus longtemps. Mieux, la ville peut constituer le port d’attache de vacances normandes, à mi-chemin entre les gourmandises du pays d’Auge et les paysages sauvages du Cotentin.  
 

Sites & monuments

  • Le château : construit par Guillaume le Conquérant, il en reste des murs épais qui encerclent un jardin botanique er deux musées. De son chemin de ronde, on profite d’une jolie vue.
  • L’abbaye aux Hommes : voulue par Guillaume pour obtenir le pardon du pape après son mariage avec sa cousine. Enroulés autour de l’abbatiale Saint-Etienne de style anglo-normand qui renferme le tombeau du Conquérant, les bâtiments conventuels qui datent du XVIIIème siècle abritent aujourd’hui l’Hôtel de Ville.
  • L’abbaye aux Dames : le pendant de celle des Hommes, voulue cette fois-ci par Mathilde, la femme de Guillaume le Conquérant. Autour de son église de la Trinité de style roman qui abrite une jolie crypte, on découvre de jolis bâtiments aux lignes sobres et un jardin à la française dans la cour du cloître. 
  • L’hôtel d’Escoville : construit au XVIème siècle, c’est l’un des plus beaux vestiges de style Renaissance, en plein cœur de ville. Il fut largement reconstruit après les bombardements de 1944.
  • La place Saint-Sauveur : autrefois place du Pilori, cette élégante place bordée d’hôtels particuliers est dominée par l’église Saint Sauveur totalement reconstruite après la guerre. Elle accueille des expositions temporaires. 
  • Les rues du centre : rue Froide, du Vaugueux, aux Fromages ou Ecuyère… leurs noms et leurs alignements de belles maisons en pierres témoignent des riches heures de Caen.

Musées

  • Mémorial de Caen : inauguré en 1988, c’est un passage obligé. De la montée du nazisme à la guerre froide dans les années 50/60 en passant par la Bataille de Normandie en 1944, il est riche d’objets et témoignages souvent poignants. La scénographie est subtile, jamais ennuyeuse.
  • Musée de Normandie : Dans un bâtiment du XVIIème siècle, dans l’enceinte du château, ses collections témoignent du patrimoine historique et culturel de la région, notamment dans les salles consacrées aux costumes et coutumes.
  • Musée des Beaux-Arts : Lui aussi dans l’enceinte du château, mais dans un édifice contemporain, il est consacré aux peintures du XVème au XXème siècles, en particulier aux artistes qui ont figé la Normandie sur leurs toiles, notamment ceux de l’école de Barbizon. 

Parcs et jardins

  • Jardin des plantes : un lieu reposant construit au XVIIIème siècle, pour se mettre au frais ou réviser sa botanique avec plus de 5000 espèces, notamment dans la serre exotique ou l’orangeraie. 
  • La Prairie : aux portes de l’hippodrome, un espace sauvage et protégé, pour des promenades au grand air, en particulier le long de l’Orne. 
  • Chemin de halage : ce sentier de randonnée (GR 36) longe le canal de l’Orne qui relie Caen à la mer (à Ouistreham), soit 15 kms à parcourir à pied ou en vélo. 
  • 6 juin : chaque année, les villes et villages de la région célèbrent le débarquement de 1944, avec reconstitutions, défilés d’engins, etc…. Tous les 5 ans, les commémorations prennent une envergure particulière. Rendez vous en 2024 (80 ans) ! 
  • Juillet : Festival Beauregard, dans le parc du château de Beauregard à Hérouville-Saint-Clair, dans l'agglomération caennaise. Nombreux concerts… 
  • Juillet : RéciDives, le festival de théâtre de marionnettes de Dives-sur-Mer, délicieux village aux nombreux artisans.
  • Juillet/Août : le festival Eclats de Rue anime Caen tous les jeudis et vendredis soir, avec de nombreux spectacles de rue.
  • Août : fêtes médiévales de Falaise (cité natale de Guillaume Le Conquérant), au sud de Caen. Spectacles équestres, parades costumées, marché artisanal…  
  • Septembre : festival du cinéma américain à Deauville, événement incontournable pour les amateurs du 7ème art, qui anime la station balnéaire depuis 1975. 
  • Octobre : fête de la crevette à Honfleur, avec rassemblement de vieux gréements pour célébrer la pêche traditionnelle qui fit la réputation du petit port. 
  • Octobre : festival Nordik Impact de Caen, consacré aux musiques électroniques.
  • Se souvenir du Débarquement : le Calvados abrite quatre des cinq plages du D-Day, et de nombreux sites de mémoire : Omaha Beach et le cimetière américain de Colleville-sur-Mer, Overlord Museum et sa collection de véhicules blindés, le Centre des Visiteurs aux lignes épurées de la Pointe du Hoc ou le musée de Falaise qui rend hommage aux 20 000 victimes civiles de la Bataille de Normandie. Une leçon d’histoire et un indispensable devoir de mémoire… 
  • Rencontrer les Belles d’Houlgate : sur le front de mer comme sur les collines, des centaines de villas Belle Epoque et manoirs confèrent à la station balnéaire de la côte fleurie une ambiance délicieusement rétro. De Napoléon III à Sacha Guitry en passant par Zola, on s’y bouscula avant que la voisine Deauville ne devienne à la mode. L’office de tourisme propose un circuit urbain pour ne rien rater des plus belles réalisations, entre colombages élégants et tourelles extravagantes.
  • Au rythme de la pêche : niché entre deux hautes falaises de 70 m, le petit port de pêche de Port-en-Bessin contraste avec les chics stations de la côte normande. Troisième port de Normandie, il vit toujours au rythme de la chorégraphie des bateaux, des caisses de coquilles Saint-Jacques et poissons déchargés sur les quais. Pour ne rien rater du spectacle, il faut gravir les quelques marches de la Tour Vauban qui veille sur le port. 

Plats

  • Les poissons plats : soles, limandes et turbots sont les poissons les plus fameux de la Manche.
  • Les coquilles Saint-Jacques : c’est l’un des coquillages stars des côtes normandes. 25 000 tonnes y sont pêchées chaque année, soit les 2/3 de la production française.
  • Les tripes : à la mode de Caen bien sûr ! Réalisées à partie des quatre parties de l’estomac d’une vache (panse, feuillet, bonnet et caillette), elles sont accompagnées de carottes, oignons, poireaux.
  • L’andouille : c’est la spécialité de la petite ville de Vire, tout au sud du département du Calvados. Elle est fumée au bois de hêtre. 
  • L’escalope de veau à la normande : une escalope accompagnée de champignons, moutardes et crème fraîche. 

Desserts

  • Les fromages : Pont l’Evêque, Neufchâtel, Camembert et Livarot sont les fromages AOP (Appellation d’Origine Contrôlée) de Normandie. Dans le village de Livarot, on visite la fromagerie E.Graindorge.
  • Les pommes : Melrose ou Reine de Reinette, à cidre ou à cuire, acidulée ou amère, c’est le fruit star des prairies de Normandie.
  • La tarte normande : une tarte aux pommes dont la garniture est composée de farine, d'œufs, de crème, de sucre et d'un peu de calvados.
  • La teurgoule : une sorte de riz au lait sucré, généralement parfumé à la cannelle (parfois de la vanille), et cuit à four très doux. 

Boissons*

  • Le cidre : la boisson star ! La route du Cidre qui explore le pays d’Auge (à l’est de Caen) file de villages en manoirs, à la découverte des producteurs (18) et du terroir.  
  • Le Calvados : la célèbre eau-de-vie normande (37,5° au minium), qui a fait son apparition au XVIème siècle, est obtenue par distillation de cidre ou de poiré. Idéal pour le trou Normand, ou le café-calva ! 
  • La Bénédictine – composée de 27 ingrédients, celle qui était un élixir de santé avant d’être une liqueur aurait été mise au point par un moine bénédictin, en 1510. 

* l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

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