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Héraklion, capitale d’une Crète de bon goût

Nature puissante, légendes fascinantes et art de vivre marqué par le fameux régime crétois… l’île méditerranéenne incarne la quintessence d’une Grèce tant aimée. Mythologie et traditions paysannes servent de fil d’Ariane à un voyage placé sous le signe de l’authenticité. 

2 vols Montpellier - Héraklion par semaine

Du 29/10/2023 au 30/03/2024

Pas de vol direct au départ de Montpellier pour cette saison

Du 31/03/2024 au 26/10/2024

vols MONTPELLIER (MPL) > HERAKLION (HER)

2 vols par semaine

Du 05/04/2024 au 26/10/2024
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Indispensable à savoir

Devise
Euro
Langue officielle
Grec
Temps de vol
3h10
Indicatif téléphonique
+30
Décalage horaire
1H
Heure locale
16H24
Distance
2029 KM
Météo du jour
22°C
Formalités
Carte Nationale d'Identité ou Passeport

Découvrir Héraklion

La Crète est l’une des plus vastes îles de Méditerranée, 260 kms d’est en ouest ; l’une des plus variées aussi. Cette « Grèce dans la Grèce » a parfois des faux-airs de Corse, dévoile des paysages marins qui rappellent les Cyclades. A ses criques et plages répondent des montagnes sauvages qui culminent à 2500 m, tandis que ses terres alternent palmiers et oliviers. Les villes sont à l’unisson, affichant des touches italiennes mais aussi des influences turques, héritées de deux siècles de domination ottomane. Les minarets qui coiffent parfois les églises et les bâtiments parés d’art byzantin sont les témoins de ces cultures mêlées. Ce n’est plus tout à fait l’Occident, pas encore l’Orient ; une île entre deux mondes… 

Enserrée dans ses remparts vénitiens, la capitale Héraklion s’explore en quelques heures. Habitants et touristes se retrouvent à la fontaine Morosini avant de se perdre le long de la rue 1866 qui aligne les boutiques de souvenirs, les marchands de légumes et les vendeurs d’éponges marines. Ici, une ménagère bien en chair ; plus loin, un pope barbu tout de noir vêtu… les clichés défilent jusqu’à l’église Agios Titos, encadrée de palmiers ventrus. On y prend le frais avant de visiter les musées, de l’art chrétien ou archéologique. 

Assoupie le jour, Héraklion s’anime à la nuit tombée.  A l’ombre des terrasses, sur des chaises de paille, quelques hommes sirotent un raki, insensibles à la musique qui résonne quelques ruelles plus loin. Car la capitale crétoise est aussi une ville étudiante qui vibre au rythme des dizaines de bars égayant son centre piétonnier, du côté de la rue (odos) Koraï ou autour du parc El Greco. Encore faut-il déchiffrer l’alphabet grec pour trouver son chemin ! 

L’aéroport d’Héraklion porte le nom de l’écrivain crétois Nikos Kazantzakis, auteur d’Alexis Zorba. Une adaptation cinématographique avec Antony Quinn et une rengaine interprétée par Dalida ont fait de Zorba un mythe moderne, qui concurrence ceux de l’Antiquité ! Ils sont pourtant nombreux…  A Knossos, aux portes de la capitale, l’histoire se confond avec la mythologie. Le légende du Minotaure et du fil d’Ariane passionnent tout autant les visiteurs que les ruines qui témoignent de la puissance du rois Minos pendant l’âge de bronze, il y a 3500 ans… 

Au-delà de ce brillant héritage minoen, avec de nombreux sites archéologiques partout sur l’île, la Crète séduit par un art de vivre en harmonie avec la nature. Aux paysages méditerranéens arides du littoral succèdent des vignes et des champs d’oliviers qui pourraient rappeler la Toscane si, ici et là, ne surgissaient un éboulis rocheux ou une église byzantine. Plus loin vers l’est, quelques moulins annoncent le Lassithi, haut plateau serti dans un cirque de montagnes. Une poignée de villages, envahis de jasmins et bougainvillées, veillent sur des vergers et des champs de citrouille. Et puis il y a cette nature sublimée par les chênes verts et platanes géants. 

La côte n’est pas avare, elle aussi, en paysages de carte postale. En version « trendy », on file à Agios Nikolaos, délicieux petit port surnommé le « Saint Trop’ crétois ». En version « authentique » (mais néanmoins touristique !), on explore les villes de La Canée (Hania) et Réthymnon, à l’ouest d’Héraklion. Port vénitien aux façades colorées, église dodue et minaret effilé, ruelles animées et promenade bordée de palmiers… leur ambiance oscille entre Venise et Istanbul. Mais les restaurants - où l’on teste le fameux régime crétois - rappellent qu’ici, c’est bel et bien la Grèce !

 

Sites et monuments

  • Les remparts – percés de sept bastions, ils encerclent la ville et dévoilent de jolis points de vue
  • Le fort vénitien – construit au XVIème siècle sur le port, il témoigne du passé vénitien de la ville 
  • La fontaine Morosini – lieu de rendez-vous des habitants, elle prend la forme de lions supportant une vasque 
  • L’église byzantine d’Agios Titos – elle fut transformée en mosquée durant la période turque
  • La cathédrale Agios Minas – du XIXème siècle, elle vaut pour ses fresques naïves 
  • Odos 1866 – une rue transformée en marché, pour acheter les traditionnelles éponges naturelles, du miel ou du dictame (plante aromatique)
  • Palais de Knossos (5 kms) – même si sa rénovation est controversée, le site découvert en 1900 est un passage obligé pour comprendre la civilisation minoenne et la légende du Minotaure  
  • Cretaquarium (15 kms) – un vaste aquarium dont les bassins abritent méduses, hippocampes et requins 
  • Palais de Malia (40 kms) – dans la petite ville de Malia, un site archéologique qui témoigne de la richesse de la civilisation minoenne 

 

Parcs

  • Parc El Greco – au cœur de la vieille ville, un lieu de repos dominé par la statue du célèbre peintre
  • La jetée – gigantesque, c’est un lieu de promenade des habitants en fin de journée
  • La plage de Réthymnon (70 kms d’Héraklion) – l’une des plus longues plages de sable de Crète (16 kms), pour musarder au soleil

 

Musées

  • Musée archéologique – il s’est doté en 2014 d’une nouvelle scénographie, qui met en valeur les objets (bijoux, poteries, fresques…) de la culture minoenne, en provenance notamment de Knossos
  • Musée d’art chrétien – dans une église byzantine (Agia Ekatérini), il expose une jolie collection d’icônes
  • Musée historique et ethnographique – cartes anciennes, bronzes, armes, tableaux (dont deux œuvres du Greco)
  • Musée Lychnostatis (30 kms) – près de la station balnéaire de Liménas Chersonissou, un musée de plein air consacré aux traditions populaires (pressoir, atelier de tissage…)  

 

  • 25 mars – fête nationale, en commémoration de la révolution de 1821 qui libéra la Grèce de l’occupant turque
  • Avril – fête de Pâques, avec processions. Attention, le calendrier orthodoxe n’est pas le même que le calendrier catholique
  • 1er mai – fête nationale crétoise, en souvenir des martyrs du monastère d’Arkadi (1866)
  • Juillet – fête du régime crétois, à Réthymnon. Dégustations, spectacles…   
  • Juillet/septembre – festival d’été d’Héraklion, avec concerts et spectacles dans le théâtre de plein air 
  • 15 août - fête de la Vierge, avec processions
  • 25 août – fête du saint patron d’Héraklion  
  • 28 octobre – jour du « Non », fête célébrant le refus de l’ultimatum italien en 1940, avec défilés

 

  • Au large d’Agios Nikolaos, l’île de Spinalonga s’explore en caïque. Elle est coiffée d’une forteresse vénitienne, l’une des plus belles de Crète. Dernière citadelle à tomber sous la coupe des Ottomans, elle fut transformée en léproserie, jusqu’à il y a seulement 60 ans. Bouleversant !   

  • Dans le village viticole d’Archanès (10 kms de Knossos), on admire les demeures néoclassiques et les églises de la Renaissance crétoise, avant de goûter le vin du domaine Boutari et la cuisine crétoise à la table d’une taverne : chaussons aux herbes, aubergines fumées, fromage de brebis au miel… 

  • Amateurs de marche, filez à Samaria, dans le sud-ouest de l’île. Les gorges longues de 16 kms (classées parc national) permettent d’apprécier les paysages sauvages et d’éliminer les excès de la veille, avec une randonnée facile mais tout de même longue de 4 heures…    

Entrées

  • Salade crétoise – un incontournable, mélange de tomates, poivrons, concombres, olives et feta (fromage) 
  • Tzatziki – du yaourt auquel on ajoute du concombre, de l’ail pilé et de la menthe. Excellent avec un simple morceau de pain
  • Mezze – un ensemble d’amuse-gueules à picorer avec du pain : olives marinées, concombres, tomates, aubergines grillées, taboulé, houmous, fromages…
  • Dakos – du pain durci avec de l’ail, tartiné de tomates, olives et feta

 

Plats

  • Poulpe – on le déguste en salade froide ou grillé
  • Calamars – généralement proposés frits ou grillés
  • Poissons – sole, daurade, rouget ou sardine, le poisson (grillé ou en friture) est un incontournable de la cuisine crétoise
  • Moussaka – de la viande hachée cuite au four, mélangée à des aubergines et nappée de béchamel
  • Dolmadès – des feuilles de vignes, farcies avec du riz, des oignons, de la viande hachée
  • Souvlaki – des brochettes de porc ou de boeuf  
  • Keftédès – des boulettes de viande, parfumées à la menthe et à l’origan 
  • Pitas – une spécialité crétoise, sorte de chausson fourré de viande ou fromage
  • Escargots – les Crétois les adorent, cuits avec des herbes, frits à l’huile, à l’ail… 

 

Desserts

  • Feta – fromage à base de lait de chèvre ou brebis. On l’apprécie avec une salade de crudités ou frit
  • Mizithra – un fromage à base de lait de brebis
  • Baklava – un désert d’origine ottomane, constitué de fines feuilles de pâte avec des fruits secs et aromatisé à la fleur d’oranger
  • Kadaifi – un dessert oriental aussi appelé « cheveux d’ange », sous forme de vermicelle. On peut y ajouter du miel, des noix…

 

Boissons*

  • Vin – comme partout en Méditerranée, la boisson par excellence, avec d’excellents cépages, essentiellement des rouges
  • Ouzo – l’alcool emblématique de la Grèce au goût anisé, à la manière de notre pastis
  • Raki – une eau de vie consommée en Crète (qui, ici, n’est pas anisée). Elle rappelle la grappa italienne
  • Café – on le consomme à la « turque », c’est à dire avec le marc, mais on l’appelle ici « café grec » 

* l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

 

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