Du Maroc, on connaît ses riches cités millénaires, Marrakech ou Fès ; ses plages de l’Atlantique aussi, qui cachent quelques perles comme Agadir et Essaouira. En revanche, la côte méditerranéenne a longtemps été oubliée. L’outrage est aujourd’hui réparé et de Tanger à l’ouest jusqu’à Oudja, à l’extrémité orientale du royaume, les visiteurs redécouvrent les rivages tranquilles et les paysages préservés qui, depuis des millénaires, ont attiré les plus grandes civilisations.

Oujda, c’est d’abord une grande ville de plus de 500 000 d’habitants qui mélange les influences berbères, andalouses et ottomanes; une métropole vibrante dont la situation géographique au carrefour des cultures (la frontière algérienne n’est qu’à 5 kilomètres) lui assure une prospérité économique. Comme souvent au Maroc, la médina en est la porte d’entrée touristique, même si les visiteurs sont encore peu nombreux. Voilà qui ajoute à son charme ! Fondée en 994, protégée par des remparts crénelés, elle est le cœur  animé de la ville. Les échoppes de fruits et légumes et les boutiques d’étoffes colorées s’y entremêlent et vibrent au rythme d’un souk brouillon où piétons, charrettes et mobylettes se croisent, dans un joyeux capharnaüm. 

On pénètre dans cette médina par plusieurs portes monumentales, autant de « serrures » percées dans les murailles. La plus fameuse est celle de Bab Sidi Abdelaouahab. Autrefois, le sultan y faisait accrocher les têtes coupées des rebelles ! Aujourd’hui, c’est un riche témoignage de l’architecture arabo-musulmane, une porte d’entrée qui permet d’accéder  aux plus beaux monuments de la ville : la Grande Mosquée et son minaret finement ciselé, la médersa (école coranique)  au calme apaisant, et les bains maures ; sans oublier plusieurs synagogues. Ici une porte décorée d’entrelacs marquant l’entrée d’un hammam, plus loin une petite cour ornée d’une fontaine, et là de vieux palais dont les plus remarquables sont ceux de Dar Essebti (transformé en lieu culturel) et Dar Al Bachal… le spectacle est partout pour qui se donne la peine d’observer.

Les jardins plantés d’oliviers qui cernaient autrefois la médina et constituaient un système de défense ont partiellement disparu, faisant place aux habitations modernes de la nouvelle ville. Fort heureusement, il reste quelques havres de verdure, pour prendre le frais et retrouver le calme après l’animation des souks. Direction le parc Lalla Aïcha créé en 1935, une gigantesque oasis de 25 hectares. Chaque week-end, les  habitants se retrouvent à l’ombre des palmiers, pour une balade en famille ou pour retrouver la forme dans ses piscines, ses clubs de tennis et d’équitation  et sur ses terrains de sport. Plus « terre à terre », le parc Lalla Meryem abrite un joli petit musée d’armes traditionnelles. C’est aussi là que l’on peut s’initier à la musique gharnatie (arabo-andalouse), l’une des traditions d’Oujda.  

Tout autour de la ville, les paysages sont à l’unisson. Les contreforts du Rif Oriental se prêtent à de jolies escapades, dans des paysages plantés de palmiers et d’eucalyptus, de mimosas et de lilas. Les petites montagnes de Beni Snassen dissimulent des villages tranquilles où les visiteurs sont toujours accueillis avec bienveillance. Elles sont aussi le témoin privilégié des civilisations passées. Comme l’oasis de Sidi Yahya qui abrite les tombes de plusieurs saints et accueille un souk pittoresque chaque vendredi matin ; ou comme les nombreuses grottes de la région où l’on découvrit des silex et pointes taillées, autant de témoignages de l’âge de pierre avant l’arrivée des Romains dans la région. Perchées en haut des collines de pierres aux allures de vieux canyons, les grottes de Rafess et de Guenfouda valent à coup sûr le détour.

Vous avez envie de terminer votre balade par quelques jours de farniente au bord de la Méditerranée ? Filez à Saïdia, à une soixantaine de kilomètres d’Oujda. Le long d’une belle plage de sable fin de 14 kms de long, les autorités marocaines ont récemment érigé une nouvelle station balnéaire. Entre les chics hôtels et les nombreux appartements les pieds dans l’eau, la marina où se dodelinent les yachts et le golf soigneusement manucuré, le temps y semble suspendu… 

• Le Souk d’Oujda
• La Médina d’Oujda
• La Maison Dar Sebti
• Le Parc Lalla Aicha
• Bab Sidi Abdelwahad
• La mosquée Al Kabir
• Oasis de Sidi Yahya
• La Forêt de Sidi Maafa
• La valée de Zegzel

En 2018, Oujda est la capitale de la culture Arabe.

• Mars : festival international des sciences
• Avril : événements de l'année 2018 : Oujda capitale de la culture Arabe.
• Mai : les nuits du Ramadan
• Juin : festival Maghrébin du film
• Juin : fête de la musique
• Juillet : festival international du Raï
• Août : festival Karane (Jazz)

La Maison Dar Sebti : ce "mini-palais" est peu connu et pourtant, il vaut le détour ! Cette demeure fut offerte à la ville par un commerçant de Fès, Abdellatif Senti, à la fin des années 40. Aujourd’hui, c'est un endroit authentique et coloré que vous ne manquerez pas de visiter à Oujda !

Faire un hammam : un Hammam traditionnel dans la ville d'Oujda est une expérience unique pour s'immerger dans la culture marocaine. Même si de nombreux hammam on été détruits, il en reste des très intéressants comme le Hammam El-Bali ou Sidi Yahya.

La lagune Marchica (aux alentours) : la lagune de Nador est un site naturel unique ! Sa flore et sa faune fait de cette lagune un site d'exception et méconnu aux alentours d’Oujda.

Petit déjeuner

• Zammita : orge frais concassé auquel on ajoute une pincée de sel et qu'on lie avec de l'eau ou un œuf, le tout mijoté à feu doux.
• Salades
• Al khoubiz : plat à base de blettes et d'ail
• Slata bel brania : salade de morceaux d'aubergine cuits à l'eau et mitonnés à l'huile avec des tomates, de l'ail et des épices.
• Slata bel felfel : salade à base de poivrons grillés et de tomates.
• Slata bel foul : salade à base de fèves entières cuites à l'eau
• Zroudiya mhamssa : purée de carottes bouillies et revenues dans l'huile d'olive avec des épices.

Plats

• Berkoukech : gros grains de couscous, cuits dans une sauce à la tomate et aux épices.
• Bissara : Purée de fèves ou de pois cassés.
• Brania : plat à base de viande, de pois chiches et d'aubergines frites.
• El kercha : Abats de mouton (morceaux de tripes, foie, poumon, ail, oignon, épices, avec des haricots ou des pois chiches.
• Malfouf ou qotbane : Brochettes de foie de mouton ou de viande
• El marqa : plat en sauce avec légumes de saison,
• Mhammer : plat à base de viande, de raisins secs et d’amandes
• Seffa : Couscous fin de cannelle et saupoudré de sucre fin.
• Sekouk : semoule de couscous servie dans des bols à laquelle on ajoute du lait caillé frais. 
• Taam : Cousous d’Oujda

Gateaux 

• Chamia : gâteau à base de pâte d'amandes et de pâte de dattes.
• Ghribiya : gâteau à base de farine, saupoudré de cannelle.
• Griwach : bandes de pâte à base de farine entremêlées et tressées, frites à l'huile, plongés dans du miel ou du sirop ; elles sont servies essentiellement pendant le ramadan.
• Kâak : biscuits secs en forme de bracelets.
• Karane : préparation à base de farine de pois chiches et d’œufs
• Makrout : gâteau à base de semoule, dattes et miel.
• Msayess : bracelets en pâte d'amande.

• Office National Marocain du Tourisme 
• A Propos d'Oujda
• Aéroport de Oujda Angads
• Ministère des Affaires Etrangères 
• Ambassade du Maroc en France 
• Consulat Général de France au Maroc