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Maroc, à la découverte de la côte méditerranéenne

Loin des circuits habituels, la côte méditerranéenne du Maroc surprend les voyageurs. De la grande ville d’Oujda à la station balnéaire de Saïdia, c’est l’occasion de combiner culture, nature et détente en un même voyage.

1 – Une côte aux charmes multiples

Longtemps, le Maroc a misé sur ses cités impériales, de Fès à Marrakech, pour attirer les touristes. Et pour bronzer sur une plage, il fallait mettre le cap à l’ouest et rejoindre la côte Atlantique, entre Agadir et Essaouira. Mais ça, c’était avant ! Depuis quelques années, le royaume chérifien est parti à la reconquête de sa côte méditerranéenne trop longtemps oubliée. Les grandes villes (Tanger, Nador, Oujda…) alternent avec des petits ports animés, les plages infinies baignées par des eaux cristallines succèdent aux criques sauvages serties de falaises. Voilà l’occasion de découvrir une autre facette du Maroc. Pour explorer cette côte sans limite, on peut rejoindre Oujda, LA grande ville du Nord-Est du Maroc ; une cité de plus de 500 000 habitants, cachée dans les terres à seulement cinq kilomètres de la frontière avec l’Algérie et à une cinquantaine de kilomètres de la Méditerranée où accostent les ferries en provenance de l’Europe et les cargos du monde entier. Cette situation géographique explique son histoire tourmentée. De tout temps, elle fut convoitée par de nombreuses civilisations. Aujourd’hui, c’est une métropole vibrante qui commerce avec le monde ; un melting-pot qui mêle les influences berbères, andalouses et ottomanes. La musique gharnatie (arabo-andalouse), l’une des traditions d’Oujda, en est le plus vibrant témoignage.

 

2 – Oujda, une ville aux influences mêlées 

Comme toujours au Maroc, la médina plus que millénaire (elle a été fondée en 994) d’Oujda est protégée par des remparts crénelés. Loin des routes empruntées par le flot des touristes, elle a conservé son authenticité. Les échoppes de fruits et légumes et les boutiques d’étoffes s’y entremêlent et vibrent au rythme d’un souk brouillon où piétons, charrettes et mobylettes se croisent, dans un joyeux capharnaüm. On y pénètre par plusieurs portes monumentales. Celle de Bab Sidi Abdelaouahab à l’exubérante architecture arabo-musulmane est la plus spectaculaire. Autrefois, le sultan y faisait accrocher les têtes coupées des rebelles ! De là, il faut oser se perdre sans but dans le lacis de ruelles pour tomber nez à nez avec quelques-uns des plus beaux monuments de la ville : la Grande Mosquée et son minaret finement ciselé, la médersa (école coranique) au calme apaisant ou les bains maures. Partout, le décor émerveille : ici une porte décorée d’entrelacs marque l’entrée d’un hammam, plus loin les vieux palais de Dar Essebti (transformé en lieu culturel) et Dar Al Bachal… Pour retrouver le calme après l’agitation des souks, on file dans le parc Lalla Aïcha, gigantesque oasis de 25 hectares. Les familles viennent y chercher le frais à l’ombre des palmiers. Mais on s’y retrouve également pour garder la forme, dans ses piscines ou sur ses terrains de sport. 

3 – Saïdia, une station balnéaire dans l’air du temps 

Dans les années 90, le roi Mohammed VI décréta la construction de plusieurs stations balnéaires, à la manière de la Mission Racine qui aménagea les côtes du Languedoc-Roussillon. A 65 kilomètres d’Oujda, Saïdia (surnommée la Perle Bleue) fut la première à sortir des sables, en 2009. Ici, pas question de construire haut et gros. Les bâtiments ne dépassent pas les deux étages pour s’intégrer dans l’environnement protégé. On y vient pour prendre des couleurs sur les 14 km de plages de sable fin ou au bord des piscines des vastes complexes hôteliers, en famille ou entre amis. Les passionnés de sports nautiques profitent de la marina de 800 anneaux et des multiples activités comme le paddle, le kayak, le wakeboard ou le catamaran ; les férus de golf donnent libre court à leur swing sur les deux parcours 18 trous. Un vaste centre commercial et un aqua-parc complètent les installations. Mais on peut aussi faire de Saïdia son camp de base pour découvrir les richesses naturelles de la région. Tout près de la station, la crique de Sidi el Bachir protégée par de hautes falaises donne le vertige. Les amateurs de plongée fileront jusqu’au Cap des Trois Fourches surveillé par un vieux phare. Enfin, les dunes, roselières et forêts de tamarix de l’embouchure du fleuve de la Moulouya sont le repère sauvage de nombreuses espèces d’oiseaux…  

 

4 – Une nature aux paysages préservés

Dans ce nord du Maroc aux accents méditerranéens, la nature est à l’unisson, camaïeu de vert auquel le soleil donne de l’énergie. Pour explorer ses paysages au départ de Saïdia, l’office de tourisme organise des excursions guidées. Mais le plus simple est encore de louer une voiture et de partir à l’assaut des contreforts du Rif Oriental. Là, dans des paysages plantés de palmiers et d’eucalyptus, de chênes verts et de thuyas, de pins et de néfliers, on retrouve le goût des choses simples lors de jolies randonnées, à pied ou en vélo, à cheval ou en quad. Dans les petites montagnes des Béni-Snassen, les civilisations passées ont laissé leurs traces. L’oasis de Sidi Yahya abrite les tombes de plusieurs saints et accueille un souk pittoresque chaque vendredi matin. Ici et là, des grottes dévoilent des secrets millénaires, silex et pointes taillées datant de l’âge de pierre, bien avant que les premiers Romains ne débarquent dans la région. Perchées au sommet de collines balafrées de vieux canyons et de cascades, les grottes de Rafess et de Guenfouda valent également le détour. Et partout dans les villages, par exemple à Tafoughalt, les visiteurs sont toujours accueillis avec bienveillance, autour d’un thé à la menthe…   

Comment on y va ? avec TUI Fly, qui propose deux vols par semaine (mercredi et samedi) entre Montpellier et Oujda, jusqu’au 27 octobre.

 

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