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Le Maroc et la Tunisie reprennent des couleurs

Les interdictions de voyages sont levées et les deux pays sont prêts à accueillir les touristes. C’est le moment de redécouvrir l’autre rive de la Méditerranée, avec 7 destinations accessibles en direct au départ de l’aéroport de Montpellier-Méditerranée.

Bonne nouvelle pour les amateurs de soleils d’hiver. La Tunisie et le Maroc ont récemment quitté la liste rouge des pays interdits par le gouvernement français, pour basculer en orange. En clair, la circulation du coronavirus y est toujours active mais dans des proportions maîtrisées, « sans diffusion de variants préoccupants » selon le Quai d’Orsay. S’ils sont vaccinés, les voyageurs français n’ont donc plus besoin de motif impérieux pour traverser la Méditerranée, et ne sont pas soumis à un auto-isolement à leur retour en France. Pour autant, il convient à chacun de respecter les légères règles sanitaires sur place, propres à chacun des pays.

 

1 – Explorer les cités impériales du Maroc 

Elles furent capitales du Maroc et résidences des grands rois. Explorer les villes impériales, c’est partir à la découverte des plus beaux trésors du royaume chérifien. Avec sa médina du IXème siècle et ses palais – il y en aurait plus de 1000 ! – cachés derrière les moucharabiehs, Fès est la plus belle d’entre elles. La cité abrite la plus ancienne bibliothèque du Maroc, le plus grand palais royal. Et dans les souks, les tentations sont nombreuses ; car Fès est aussi la ville des artisans. Ferronniers, potiers ou céramistes, ils sont 30 000 à y exercer leurs talents. 
Encerclée dans 25 km de remparts percés de neuf portes monumentales, à 150 km de Fès, Meknès n’a pas à rougir. Contemporain de Louis XIV, le sultan Moulay Ismail édifia ici sa capitale sur les ruines d’une kasbah. D’un côté la médina, de l’autre la ville impériale dominée par de verts minarets. Le palais El-Mansour aux accents hispano-mauresques, les écuries et le mausolée du sultan aux cours carrelées, aux fontaines gazouillantes et aux salles ornées de plafonds de cèdre, témoignent de sa puissance. 
La plus célèbre des cités impériales reste Marrakech. Tout commence sur la place Jemaa el Fna, le cœur et l’âme de la ville. Elle s’emballe dès le crépuscule, au rythme des gargotiers vendant brochettes et jus d’orange et des charmeurs de serpents ! Les bruits et les odeurs vous submergent. Et la magie d’opérer… On se perd avec délice dans les ruelles de la médina dominée par le minaret hispano-mauresque de la mosquée de la Koutoubia, avant de s’encanailler dans les hôtels, restaurants et clubs à la mode, cachés dans la palmeraie ou dans le quartier art-déco de Guéliz. 

Comment on y va ? Avec Air Arabia et Royal Air Maroc qui volent vers Fès et avec Transavia qui relie Montpellier à Marrakech
 

2 – Se prélasser sur la côte marocaine

Grâce au nouveau TGV, il ne faut qu’une heure trente pour rejoindre Tanger, sur la côte méditerranéenne, depuis Casablanca. Delacroix et Matisse, Jack Kerouac et Rita Hayworth et même Mick Jagger… tous ont été séduits par la mythique ville. A 14 km de l’Europe par le détroit de Gibraltar, sa situation stratégique lui a valu un statut international de 1923 à 1956, attirant les trafiquants en tout genre. Mais n’allez pas chercher dans la ville son côté canaille, il a disparu depuis belle lurette ! En revanche, rien ne vous empêche de marcher sur les traces des illustres artistes pour découvrir le méli-mélo d’édifices art-déco hérités des Français, de bâtiments décorés d’azulejos rappelant les influences espagnoles, et la médina arabe aux maisons blanchies à la chaux. Aux portes de la ville, Tamuda Bay est en passe de devenir la nouvelle Riviera marocaine, avec ses hôtels de luxe qui bordent la longue plage. 
Plus à l’est, aux portes de l’Algérie, Nador propose une vraie tranche de vie marocaine avec son port animé, quand Oujda s’enfonce dans les terres. Les plages sauvages se succèdent sur des dizaines de kilomètres, certaines bordées de lagunes qui rappellent le littoral héraultais. Et les villages de pêcheurs plongent les visiteurs dans une ambiance intemporelle : des filets étalés ici et là sur les quais, des barques qui se dodelinent dans l’attente de taquiner la dorade ou l’espadon… Quel contraste avec la nouvelle station de Saïdia, pas très loin de Nador. Hôtels de luxe, marina et golf…. On s’y prélasse en oubliant les soucis !

Comment on y va ?  Avec Air Arabia et Royal Air Maroc qui volent vers Casablanca, Air Arabia qui relie Montpellier à Nador, et Transavia qui assure une liaison pour Oujda

 

 

3 – Retrouver le bien-être en Tunisie

On peut filer en Tunisie pour se cultiver, à la découverte du musée du Prado de Tunis, des ruines de Carthage aux portes de la capitale ou du village de Sidi Bou Saïd chanté par Patrick Bruel dans le Café des Délices. Mais on y va aussi, encore plus en cette période de stress, pour se ressourcer. Après la France, la Tunisie est l’autre eldorado de la thalassothérapie, grâce aux bienfaits des eaux et du climat de la Méditerranée, et du patrimoine composé de 90 sites thermo-minéraux. 
Partout sur les côtes, des centres de thalasso, couplés à de chics complexes hôteliers, proposent des séjours « bien-être » pour retrouver la forme dans une ambiance de vacances. Tarifs plus attractifs qu’en France, cadre dépaysant et climat doux, on s’y fait papouiller sans retenue. Depuis Tunis, comptez une bonne heure de route pour rejoindre la station d’Hammamet. Les programmes de thalassothérapie sont associés à des rituels du hammam dans des spas luxueux aux décors arabisants. Ici, les soins sont locaux : gommage au savon noir, masque à la datte ou enveloppement au thé vert… 
Plus au sud, Sousse est surnommée la Perle du Sahel. Peut-être à cause de l’éclatante médina, inextricable labyrinthe de ruelles grouillantes qui descendent en pente douce vers la mer. Entre deux bains de soleil sur la plage, on y visite le Ribat datant du IXème, aux allures de forteresse avec ses mâchicoulis, ses murs épais et ses tours rondes. De là-haut, on admire la Grande Bleue qui file jusqu’à Monastir, autre star de la côte. Un zest de tradition, une pincée de culture, une dose de bien-être, le tout arrosé de plages et d'hôtels chics... les stations tunisiennes ont trouvé la bonne recette !

Comment on y va ? Avec Transavia, qui relie Montpellier à Tunis jusqu’à deux fois par semaine. 

 

4 – Se dorer sur une plage de Djerba

En ce mois de décembre, le thermomètre affiche 20°. Les parasols illuminent le ciel azur, les transats sont sagement alignés sur le sable. Certes, l’eau de mer est un peu frisquette mais les piscines des hôtels sont parfaites. Djerba a beau mettre en avant les charmes de sa campagne bucolique plantée de palmiers échevelés et d’oliviers noueux, les dômes blancs de ses menzels – ces habitations blanches traditionnelles – et ses emblématiques chameaux, elle n'en demeure pas moins le symbole des vacances à la plage. Et pourquoi s'en priver ? Les côtes frangées de sable blond de l'île du sud tunisien sont une invitation à la paresse !

Pour ne pas bronzer idiot, on pourra faire un détour par la minuscule synagogue de La Ghriba aux murs de faïences bleues ou vertes, la plus ancienne d’Afrique du nord ; ou se perdre à Houmt Souk, le gros bourg qui tient lieu de capitale de l’île. Dans son souk, les fruits et les dattes se disputent les étals avec les babioles pour touristes, et le marchandage est de mise ! Les plus curieux planteront aussi l’ancre à Al Kantara. Ce village a poussé au bout de la chaussée romaine, une voie de 7 km qui relie Djerba au continent, jadis pavée et aujourd’hui goudronnée. On y déguste un petit noir à la terrasse d’un café maure, simplement bercé par le mélange de saveurs et de parfums épicés qui font la douceur de l’Afrique du nord…

Comment on y va ? Avec Transavia, qui relie Montpellier à Djerba, avec un vol chaque samedi

 

 

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