Encore un record ! 

L’an dernier, 1,88 million de passagers ont transité par l’Aéroport Montpellier Méditerranée, soit une hausse de 1,64%. La plate-forme avait annoncé une année 2018 placée sous le signe de la consolidation. C’était sans compter sur le dynamisme de l’économie mondiale qui booste le transport aérien depuis plusieurs années, en France en général et à Montpellier en particulier. En 2018, 30 000 passagers supplémentaires ont ainsi transité par les rives de l‘Etang de l’Or, malgré les neiges de l’hiver dernier et les grèves du printemps. En quatre ans, le trafic a bondi de 30%, un excellent résultat qui couronne la stratégie mise en place par les responsables de l’aéroport pour attirer de nouvelles compagnies et multiplier les destinations directes au départ de la région. 

Que la France est belle…  

Les lignes Montpellier/Paris (Orly et Roissy), dopées par la mise en place de La Navette d’Air France depuis deux ans, caracolent en tête. Avec 930 000 passagers, elles représentent 50% du trafic. Mais la province n’est pas en reste ! La low cost Volotea confirme son implantation dans la région et s’impose désormais comme le second transporteur de l’aéroport, derrière le groupe Air France-KLM. Les lignes qu’elle a ouvertes ces dernières années font le plein, comme la Corse, mais aussi Brest (+58%), Lille (+54%) ou Strasbourg (+24%). Elles séduisent aussi bien les Languedociens qui veulent découvrir l’Hexagone sans se ruiner, que les Français qui viennent chercher le soleil sur les rives de la Méditerranée. N’oublions pas Nantes, seconde destination tricolore après Paris, qui s’envole encore de 16% (191 000 passagers !) et Bordeaux (+14%), reliée à Montpellier par Chalair.

A la découverte du monde

Ces dernières années, l’Aéroport Montpellier Méditerranée a multiplié les efforts pour développer le trafic international, notamment vers les grands hubs européens. Avec succès ! L’an dernier, 155 000 passagers ont volé entre Montpellier et Londres, première destination internationale devant Bruxelles/Charleroi (63 000) et Amsterdam (54 000). Bâle/Mulhouse  et Copenhague figurent également au palmarès. De l’autre côté de la Méditerranée, l’Algérie fait preuve d’un fort dynamisme (34 000 passagers pour Alger et 10 000 pour Oran), tout comme le Maroc (177 000 passagers au total, vers Casablanca, Fès, Marrakech et Nador), dopé par la compagnie Air Arabia.

Une année 2019 au beau fixe 

2019 marque une nouvelle phase dans le développement de l’Aéroport Montpellier Méditerranée, avec plusieurs ouvertures de lignes. Le Brexit n’inquiète pas outre-mesure puisque British Airways annonce son retour en terres languedociennes, avec une ligne vers Londres Heathrow, sa plate-forme de correspondances. Parallèlement, easyJet ouvre un vol  pour Bristol, l’une des villes anglaises les plus dynamiques. Plus au sud, le Maroc fait toujours rêver ! La compagnie belge TUI fly se pose pour la première fois sur le tarmac de Montpellier, avec son arrivée sur Casablanca, qui vient compléter l’offre déjà existante pour rejoindre la capitale économique du royaume chérifien. Enfin, n’oublions pas les vols saisonniers qui reprennent du service cet été, vers Dublin, Copenhague, Berlin, Düsseldorf, Stockholm ou Rotterdam ; et le retour d’Air France entre Montpellier et Ibiza (du 20 juillet au 31 août). L’occasion de vous offrir un romantique week-end en Europe !
 

Un nouveau hall, pour de nouvelles ambitions

Ce sera l’événement de 2019 : le 7 mai, l’Aéroport Montpellier Méditerranée inaugure son Hall 2. Le nouveau bâtiment de 5700 m2, construit dans le prolongement de l’aérogare actuelle, va permettra la création d’un nouveau terminal d’enregistrement de 2500 m2 au rez-de-chaussée, tout particulièrement adapté aux compagnies low-cost qui représentent 35% du trafic de la plateforme et vont encore se développer dans les prochaines années.  A l’étage, il est prévu 3200 m2 de nouveaux espaces pour un meilleur confort des passagers, avec notamment 1000 m2 d’activités commerciales (restaurants, boutiques…). Avec cette extension, l’aéroport se dote des moyens pour absorber la croissance prévue tant du nombre de destinations - d’une trentaine aujourd’hui à une cinquantaine à moyen terme - que du nombre de passagers à 2,5 millions de passagers par an d’ici 2025.